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Le nombre de suicides sur les chemins de fer japonais tend à augmenter après plusieurs jours de mauvais temps, selon une étude publiée récemment qui encourage les compagnies ferroviaires à renforcer les patrouilles pendant les périodes de pluie.
Une équipe dirigée par Hiroshi Kadotani, de l’Université des sciences médicales de Shiga, a analysé 971 cas de suicides et de tentatives de suicides sur la période 2002-2006 dans les préfectures de Tokyo, Kanagawa et Osaka, les principaux centres d’activité du pays.
Les conclusions de cette étude publiée dans le Journal of Affective Disorders (la “revue des troubles affectifs”), qui se penchait sur les raisons de ces décès, rejoint l’idée communément avancée selon laquelle il existe un lien entre l’humeur et le temps.
Les chercheurs ont croisé les dates de ces suicides et tentatives avec des données météorologiques. Ils ont découvert qu’une grande proportion d’incidents se produisait après au moins trois jours de temps couvert ou pluvieux.
Le temps qu’il fait le jour même de la tentative n’aurait cependant pas d’impact selon l’étude.
Celle-ci recommande aux compagnies ferroviaires de recourir davantage aux lumières bleues ou blanches dans les gares, des études antérieures ayant montré que leur utilisation réduisait le nombre de suicides, sans que le mécanisme ne soit clairement démontré.
“L’exposition à la lumière (bleue ou blanche) dans les trains pourrait concourir à réduire les suicides sur les voies, notamment quand on prévoit plusieurs jours consécutifs sans soleil”, indique la dernière étude en date.
Le Japon possède l’un des taux de suicide les plus élevés au monde (environ 22 pour 100.000 habitants en 2012), un chiffre deux fois plus élevé qu’aux Etats-Unis et dans de nombreux pays d’Europe.
Une équipe dirigée par Hiroshi Kadotani, de l’Université des sciences médicales de Shiga, a analysé 971 cas de suicides et de tentatives de suicides sur la période 2002-2006 dans les préfectures de Tokyo, Kanagawa et Osaka, les principaux centres d’activité du pays.
Les conclusions de cette étude publiée dans le Journal of Affective Disorders (la “revue des troubles affectifs”), qui se penchait sur les raisons de ces décès, rejoint l’idée communément avancée selon laquelle il existe un lien entre l’humeur et le temps.
Les chercheurs ont croisé les dates de ces suicides et tentatives avec des données météorologiques. Ils ont découvert qu’une grande proportion d’incidents se produisait après au moins trois jours de temps couvert ou pluvieux.
Le temps qu’il fait le jour même de la tentative n’aurait cependant pas d’impact selon l’étude.
Celle-ci recommande aux compagnies ferroviaires de recourir davantage aux lumières bleues ou blanches dans les gares, des études antérieures ayant montré que leur utilisation réduisait le nombre de suicides, sans que le mécanisme ne soit clairement démontré.
“L’exposition à la lumière (bleue ou blanche) dans les trains pourrait concourir à réduire les suicides sur les voies, notamment quand on prévoit plusieurs jours consécutifs sans soleil”, indique la dernière étude en date.
Le Japon possède l’un des taux de suicide les plus élevés au monde (environ 22 pour 100.000 habitants en 2012), un chiffre deux fois plus élevé qu’aux Etats-Unis et dans de nombreux pays d’Europe.