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Vous parlez de démocratie, de liberté d’expression…tant défendues par ce même PJD avant d’arriver aux affaires, c’est prendre ses désirs pour des réalités. Et puis les promesses ne valent que pour ceux qui les croient !
Est-ce à dire que le chef du gouvernement et les ministres de son parti bénéficient de sacralité et que, de ce fait, ils sont intouchables ? Dans ce cas, ils devraient franchir le Rubicond et décider de lois spécifiques leur garantissant l’immunité. D’ailleurs, c’est une démarche qui n’est pas nouvelle. Le président égyptien, Mohamed Morsi, l’a bien fait, lui ! Ce qui démontre que le pouvoir islamiste n’est pas compatible avec la démocratie et qu’il n’accepte pas d’être remis en question.
Donc, le chef du gouvernement et les ministres Pjdistes seraient mieux à l’aise avec des thuriféraires. Ceux qui utilisent leurs plumes ou leurs micros pour faire les louanges de leurs actions. Autrement dit, les adeptes du fameux slogan « Goulou L3am Zine »
Entre un Driss Basri de triste mémoire et un Abdelillah Benkirane, les Marocains n’auront finalement changé que de visages et de styles, mais l’attitude des gouvernants sans parler de leur politique, reste la même. L’un et l’autre n’admettent pas, voire ne souffrent pas la critique ou la remise en cause.
La presse se trouve aujourd’hui avertie. Elle doit marcher au pas, sinon ce sera le bâton.
On peut dire d’ores et déjà que ceux qui voudraient museler la presse se trompent lourdement. L’histoire du Maroc est là pour rappeler que les multiples tentatives de réprimer les journalistes ont toutes été vouées à l’échec.
Quand on dit que la presse est le quatrième pouvoir, ce n’est guère usurpé. C’est une réalité qui ne doit pas échapper à ceux qui sont aux affaires.
Aussi, Benkirane et les ministres PJD doivent se faire une raison. Leur guerre contre la presse est perdue d’avance. S’ils ont manqué de réussite dans la gestion des affaires du Maroc, ce n’est pas la faute à la presse.
Ils ne doivent s’en prendre qu’à eux-mêmes. Ils doivent reconnaître qu’ils ont fait preuve jusqu’à présent d’amateurisme.
Pour se disculper, ils disent qu’il faut donner le temps au temps et qu’ils ne sont là que depuis peu. Cet argument ne peut tenir la route quand il s’agit de gérer les affaires d’un pays. Un parti qui prétend briguer le pouvoir doit être en mesure de le faire dès le premier jour et non être en perpétuel apprentissage.







