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On a longtemps pensé que les maladies cardiovasculaires touchaient plutôt la gent masculine... Pourtant, elles font plus de victimes féminines que tous les cancers réunis. Et une nouvelle étude tire la sonnette d’alarme : ces dernières années, les facteurs de risque “non traditionnels” de crise cardiaque et d'accident vasculaire cérébral ont beaucoup plus augmenté chez les femmes que chez les hommes.
Des chiffres alarmants et en constante augmentation qui trouveraient une explication dans la hausse des facteurs de risque “non traditionnels”. En effet, selon une nouvelle étude présentée lors de la dernière conférence de la European Stroke Organisation, trois facteurs de risque moins courants de crise cardiaque et d'AVC augmentent beaucoup plus chez les femmes que chez les hommes.
Des chercheurs ont comparé les données recueillies parle projet “Swiss Health Survey” en 2007, 2012 et 2017, auprès de 22.000 femmes et hommes. Les scientifiques ont constaté une hausse “alarmante” du nombre de femmes déclarant des facteurs de risque “non traditionnels” des maladies cardiovasculaires. “Notre étude a révélé que les hommes étaient plus susceptibles de fumer et d'être obèses que les femmes, mais que les femmes ont signalé une augmentation plus importante des facteurs de risque non traditionnels de crise cardiaque et d'AVC, tels que le stress au travail, les troubles du sommeil et le sentiment de fatigue”, énonce le Dr Martin Hänsel, neurologue à l'hôpital universitaire de Zurich et co-auteur de l’étude.
En effet, 33% des femmes déclarent “se sentir fatiguées et épuisées” en 2017, contre 26% pour les hommes. Le stress au travail augmente également, passant de 59% pour les deux sexes en 2012 à 66% en 2017. En cinq ans, les troubles graves du sommeil ont aussi progressé de façon plus significative chez les femmes (8%) que chez les hommes (5%).
“Cette augmentation coïncide avec le nombre de femmes travaillant à temps plein. Le fait de jongler entre le travail et les responsabilités domestiques ou d'autres aspects socioculturels peut être un facteur, ainsi que les exigences spécifiques des femmes en matière de santé, qui ne sont peut-être pas prises en compte dans nos vies quotidiennes si remplies”, avance la Dr Susanne Wegener, professeur de neurologie à l'Université de Zurich et co-auteure de l’étude. En 2007,seules 38% des femmes travaillaient à temps plein, contre 44% en 2017.
L'étude révèle également que les facteurs de risque traditionnels de développer une maladie cardiovasculaire sont restés stables au cours de la même période d’analyse. En effet, les scientifiques constatent que 27% des personnes concernées souffrent d'hypertension, 18% d'hypercholestérolémie et 5% de diabète.
Pour rappel, la probabilité de développer une maladie ou un accident cardiovasculaire résultant de l’obstruction des artères est multipliée par neuf grands facteurs de risque, à savoir : le tabagisme, le diabète, le cholestérol, la sédentarité, l'hypertension, les antécédents familiaux, la consommation d'alcool, l'obésité et le stress.
Des chiffres alarmants et en constante augmentation qui trouveraient une explication dans la hausse des facteurs de risque “non traditionnels”. En effet, selon une nouvelle étude présentée lors de la dernière conférence de la European Stroke Organisation, trois facteurs de risque moins courants de crise cardiaque et d'AVC augmentent beaucoup plus chez les femmes que chez les hommes.
Des chercheurs ont comparé les données recueillies parle projet “Swiss Health Survey” en 2007, 2012 et 2017, auprès de 22.000 femmes et hommes. Les scientifiques ont constaté une hausse “alarmante” du nombre de femmes déclarant des facteurs de risque “non traditionnels” des maladies cardiovasculaires. “Notre étude a révélé que les hommes étaient plus susceptibles de fumer et d'être obèses que les femmes, mais que les femmes ont signalé une augmentation plus importante des facteurs de risque non traditionnels de crise cardiaque et d'AVC, tels que le stress au travail, les troubles du sommeil et le sentiment de fatigue”, énonce le Dr Martin Hänsel, neurologue à l'hôpital universitaire de Zurich et co-auteur de l’étude.
En effet, 33% des femmes déclarent “se sentir fatiguées et épuisées” en 2017, contre 26% pour les hommes. Le stress au travail augmente également, passant de 59% pour les deux sexes en 2012 à 66% en 2017. En cinq ans, les troubles graves du sommeil ont aussi progressé de façon plus significative chez les femmes (8%) que chez les hommes (5%).
“Cette augmentation coïncide avec le nombre de femmes travaillant à temps plein. Le fait de jongler entre le travail et les responsabilités domestiques ou d'autres aspects socioculturels peut être un facteur, ainsi que les exigences spécifiques des femmes en matière de santé, qui ne sont peut-être pas prises en compte dans nos vies quotidiennes si remplies”, avance la Dr Susanne Wegener, professeur de neurologie à l'Université de Zurich et co-auteure de l’étude. En 2007,seules 38% des femmes travaillaient à temps plein, contre 44% en 2017.
L'étude révèle également que les facteurs de risque traditionnels de développer une maladie cardiovasculaire sont restés stables au cours de la même période d’analyse. En effet, les scientifiques constatent que 27% des personnes concernées souffrent d'hypertension, 18% d'hypercholestérolémie et 5% de diabète.
Pour rappel, la probabilité de développer une maladie ou un accident cardiovasculaire résultant de l’obstruction des artères est multipliée par neuf grands facteurs de risque, à savoir : le tabagisme, le diabète, le cholestérol, la sédentarité, l'hypertension, les antécédents familiaux, la consommation d'alcool, l'obésité et le stress.