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Les Colombiens, eux, avec quatre points, confortent leur statut de leader du groupe A, en attendant Bolivie-Costa Rica jeudi. La production argentine fut à nouveau pauvre en termes d'occasions. La meilleure fut un centre-tir de Cambiasso, que le gardien colombien Martinez sortait de justesse (20e). La meilleure occasion fut donc involontaire… Tout un symbole, si on y ajoute le coup franc tiré depuis l'angle de la surface par Messi dans les nuages (80e). Le N.10 se cachait le visage, impuissant. Les Cafeteros, eux, mangeaient la feuille de match par Ramos qui manquait l'immanquable (21e). Puis c'était au tour de l'arbitre, lors d'une action qui fera jaser.
Le même Ramos récupérait une passe en retrait molle de Milito et se faisait faucher par Romero dans la surface. L'arbitre laissait l'avantage mais Moreno ratait le cadre (28e) ! Et la seconde période argentine fut du même acabit. Encore une fois, les Colombiens s'avéraient plus menaçants, avec cette frappe d'Armero à ras du poteau à l'issue d'une belle contre-attaque (66e). Les Cafeteros présentaient un bien meilleur visage que face au Costa Rica, qu'ils avaient battu 1-0 dans la grisaille. Messi ? Discret, sans réussite y compris dans ses courses diagonales (les fameuses "Messi-Messi"), il a tout de même délivré une passe en profondeur magnifique pour Lavezzi, qui butait sur Martinez (35e).
Encore positionné bien bas avant la pause, il est monté d'un cran après, puis est redescendu en soutien d'un nouveau trident Agüero-Higuain-Tevez. Et il a été gêné par l'abattage de Sanchez, la bonne pioche du sélectionneur colombien Hernan Dario Gomez.Les joueurs autour de Messi sur le terrain étaient en débat, mais Sergio Batista a décidé de leur maintenir sa confiance. "Il est bien accompagné, avec des joueurs qui ont les mêmes caractéristiques que lui, qui parlent le même langage que lui", a avancé le technicien.
Or, dans l'entrejeu, Banega manquait de vitesse, et Cambiasso était trop occupé à la récupération. Les deux autres attaquants, Tevez et Lavezzi, se montraient à nouveau en-dessous de leur niveau espéré. "On est trop lent du milieu vers l'avant. Ce qui nous manquait, c'était un N.9, qui se tienne entre les deux défenseurs centraux", a expliqué Sergio Batista. "On verra dans les jours qui viennent s'il faut changer quelque chose. Lionel (Messi) connaît notre manière de jouer, et c'est difficile pour lui quand les choses se ferment derrière."