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Quelle est la différence entre un marathonien de haut niveau et un coureur du dimanche? Beaucoup répondront les heures d’entraînement interminables, mais un autre facteur revient souvent dans la bouche des champions: la capacité à atteindre et maintenir un niveau d’effort qui paraît impossible.
«La ténacité mentale, et la capacité à gérer et même à tirer profit et à traverser la douleur, est un facteur de différenciation clé entre les mortels et les immortels à la course», affirme Mary Wittenberg, présidente des New York Road Runners. Le New York Times s’est alors posé la question: peut-on s’entraîner à courir, pédaler ou nager sport jusqu’aux limites de notre corps?
Les sportifs amateurs vont aimer la réponse: absolument, selon les médecins sportifs qui se sont penchés sur la question. L’idée selon laquelle les grands champions souffrent moins que nous autres est à oublier tout de suite: ils ont aussi mal que nous, mais savent mieux l’accepter. Un moyen simple pour y parvenir est la reconnaissance du parcours qui permet de gérer son effort au mieux et de ne pas garder de réserves inutiles.
Une autre technique plus difficile à maîtriser est l’association, soit l’art de se concentrer intensément sur l’action de courir ou de pédaler ou n’importe quelle autre activité physique, par opposition à la dissociation, où les sportifs pensent à autre chose justement pour oublier la douleur et l’effort. Les stratégies mentales sont nombreuses et diffèrent pour chaque coureur: certains atteignent un état proche de la transe qui élimine toute distraction, tandis que d’autres utilisent leur haine de la défaite et leur esprit de compétition pour repousser leurs limites.
Serge Girard, qui a fait la une des journaux dimanche 17 octobre en battant le record du monde de distance courue en un an avec 27.000 kilomètres (une moyenne de 73km par jour), explique sa recette:
«Au-delà de 20 km, la douleur est inévitable. Je le sais d'avance, donc je ne subis pas. Disons que je prends du plaisir à la dépasser.»
«La ténacité mentale, et la capacité à gérer et même à tirer profit et à traverser la douleur, est un facteur de différenciation clé entre les mortels et les immortels à la course», affirme Mary Wittenberg, présidente des New York Road Runners. Le New York Times s’est alors posé la question: peut-on s’entraîner à courir, pédaler ou nager sport jusqu’aux limites de notre corps?
Les sportifs amateurs vont aimer la réponse: absolument, selon les médecins sportifs qui se sont penchés sur la question. L’idée selon laquelle les grands champions souffrent moins que nous autres est à oublier tout de suite: ils ont aussi mal que nous, mais savent mieux l’accepter. Un moyen simple pour y parvenir est la reconnaissance du parcours qui permet de gérer son effort au mieux et de ne pas garder de réserves inutiles.
Une autre technique plus difficile à maîtriser est l’association, soit l’art de se concentrer intensément sur l’action de courir ou de pédaler ou n’importe quelle autre activité physique, par opposition à la dissociation, où les sportifs pensent à autre chose justement pour oublier la douleur et l’effort. Les stratégies mentales sont nombreuses et diffèrent pour chaque coureur: certains atteignent un état proche de la transe qui élimine toute distraction, tandis que d’autres utilisent leur haine de la défaite et leur esprit de compétition pour repousser leurs limites.
Serge Girard, qui a fait la une des journaux dimanche 17 octobre en battant le record du monde de distance courue en un an avec 27.000 kilomètres (une moyenne de 73km par jour), explique sa recette:
«Au-delà de 20 km, la douleur est inévitable. Je le sais d'avance, donc je ne subis pas. Disons que je prends du plaisir à la dépasser.»