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Ce colloque, organisé par l’Association Al Wasl en partenariat avec d’autres associations des Marocains du monde (MDM), vise à contribuer à la réflexion sur cette nouvelle approche sous l’angle de la citoyenneté via la formulation des termes d’un nouveau contrat social fondé sur la reconnaissance d’un vrai statut de citoyen aux MDM.
«La nouvelle Constitution du Royaume du Maroc du 1er juillet 2011 confirme la diversité des composantes de la société marocaine, dont font partie à part entière les Marocains résidant à l’étranger, et leur consacre une place particulière (articles 16, 17, 18, 163 et 171)», ont souligné les organisateurs de ce colloque. Et de préciser que plus de 6 millions de citoyens marocains vivent et travaillent sur les 5 continents et «leur apport à l'économie locale et nationale est indéniable (plus de 109 milliards de dirhams de transfert annuel en 2022, avec une nette tendance à la hausse en 2023). Cet apport prouve à lui seul l'attachement indéfectible des MDM à leur pays d’origine».
Douze ans après l'adoption de la nouvelle Constitution, le débat sur la mise en œuvre de nouveaux droits constitutionnels des Marocains du monde est toujours ouvert, et ce dans un contexte particulier marqué par la mondialisation de l’immigration, la crise économique et sanitaire, et le rôle de plus en plus déterminant de la diaspora dans les équilibres géopolitiques.
En effet, la nouvelle Loi fondamentale a constitutionnalisé la participation politique et la démocratie participative pour les Marocains résidant à l’étranger, mais rien de tout cela ne s’est matérialisé.
Les organisateurs ont affirmé que le discours Royal du 20 août 2022 «a mis en relief les dysfonctionnements de l’action gouvernementale vis-à-vis des Marocains du monde et a préconisé la révision générale des politiques publiques les concernant et la refonte du cadre institutionnel».
Pour les organisateurs, le débat porte sur les questions des droits et devoirs des citoyens, de la participation politique et de la territorialité, la nationalité et la double appartenance, la démocratie participative et la bonne gouvernance. Il a pour finalité de poser des questions pertinentes traitant des problèmes d’ordre économique, juridique, social et culturel.
Ce débat transversal est fondé sur une démarche participative, associant des partenaires institutionnels et des acteurs de la vie associative, économique, culturelle et politique, et sera enrichi par le partage de pratiques citoyennes dans le domaine de la bonne gouvernance.
H.T