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En clôture du cinquième Casa Music, dimanche 19 juillet 2009 à la scène La Corniche El Hank, les festivaliers avaient rendez-vous avec un show inédit de Busta Ryhmes, le premier au Maroc. Un moment exceptionnel pour ses nombreux fans.
Il y a toujours quelque chose de très impressionnant à se retrouver à quelques mètres d’un type dont on a la plupart des disques, qu’on a vu au cinéma dans «Shaft» ou admiré dans «Narc» et qui finalement est une star. Voir ce bonhomme de 36 berges se lancer dans une séance de fitness sur scène après 17 ans de carrière, et comme s'il avait encore tout à prouver, permet de comprendre pourquoi il faut absolument découvrir Busta Rhymes sur scène.
Et voilà! Busta arrive sur scène flanqué de Spliff Starr, son acolyte de toujours. Là, c’est sacrément impressionnant. La foule en liesse, le bonhomme remonté à bloc, les backs dans les starting-blocks : c'est parti...
Busta Rhymes est l’incarnation du Master of Ceremony. Au rythme de ses tubes, Busta fait jumper la foule, la fait chanter, la fait rire aussi. Un vrai couteau suisse scénique. Avec lui, pas besoin d’artifices, pas de danseuses en micro-short à paillettes façon Kylie Minogue, pas de mise en scène mégalo-gangsta en toc. Rien de tel que le minimalisme. Le spectacle c’est Busta lui-même. Côté track-list, aucun de ses tubes n’a échappé à la folie scénique du rappeur de Brooklyn. Sur scène, même son duo avec Mariah Carey «I know what you want», pourtant mièvre au possible, prend une autre dimension. Contrairement à bon nombre de ses confrères rappeurs, Busta Rhymes ne se contente pas d’expédier un couplet et un refrain de ses principaux tubes. Il vit ses titres sur scène. Il faut dire que des titres tubesques comme « Break Ya Neck», «Gimme so mo’», « Whooha whooha», et «Arab money» ou «Juste make it clap» et «Pass the courvoisier», trouvent leur vraie raison d’être sur scène. Le public les répétait en chœur à la grande de surprise de Busta et son vieux complice Spliff Starr.
C’était un show exceptionnel. Le seul hic c’est que certains spectateurs nullement avertis, ont pris un fou plaisir à jeter des bouteilles sur Busta quelques minutes avant la fin de sa prestation. Chose à laquelle Busta Rhymes n’a pas du tout réagi. Au contraire ses déclarations trop diplomatiques sur scène ont trouvé un feed-back positif : des cris d’euphorie. A la fin de son show, Busta aperçoit un tee-shirt de son ami Immortal Technique, l’un des excellents rappeurs américains. Il invite le mec qui le porte à monter sur scène. Les agents de sécurité essayent d’empêcher ce dernier de faire, mais Busta et Spliff Starr insistent. Puis, le mec est sur scène à côté de ses premières sources d’inspirations. Il leur demande même de lui permettre un freestyle. Un moment de folie pour le gars qui scande son couplet sur un rythme choisi par le Dj de Busta. Et enfin, il demande aux photographes et au public de lui prendre une photo avec Busta et Spliff. C’est chose faite, il quitte la scène sous les applaudissements du public. Et Busta de conclure son show avec une promesse de revenir au Maroc pour se produire comme quoi, «il n’y a jamais un sans deux». Mieux encore, imaginez pour un moment que Busta souffle une phrase en arabe s’il vous plaît : «Assalam Alaikom Wa rahmatou Allah Tâala Wa Barakatouh». Merci à Busta Rhymes et à Spliff Starr.
Il y a toujours quelque chose de très impressionnant à se retrouver à quelques mètres d’un type dont on a la plupart des disques, qu’on a vu au cinéma dans «Shaft» ou admiré dans «Narc» et qui finalement est une star. Voir ce bonhomme de 36 berges se lancer dans une séance de fitness sur scène après 17 ans de carrière, et comme s'il avait encore tout à prouver, permet de comprendre pourquoi il faut absolument découvrir Busta Rhymes sur scène.
Et voilà! Busta arrive sur scène flanqué de Spliff Starr, son acolyte de toujours. Là, c’est sacrément impressionnant. La foule en liesse, le bonhomme remonté à bloc, les backs dans les starting-blocks : c'est parti...
Busta Rhymes est l’incarnation du Master of Ceremony. Au rythme de ses tubes, Busta fait jumper la foule, la fait chanter, la fait rire aussi. Un vrai couteau suisse scénique. Avec lui, pas besoin d’artifices, pas de danseuses en micro-short à paillettes façon Kylie Minogue, pas de mise en scène mégalo-gangsta en toc. Rien de tel que le minimalisme. Le spectacle c’est Busta lui-même. Côté track-list, aucun de ses tubes n’a échappé à la folie scénique du rappeur de Brooklyn. Sur scène, même son duo avec Mariah Carey «I know what you want», pourtant mièvre au possible, prend une autre dimension. Contrairement à bon nombre de ses confrères rappeurs, Busta Rhymes ne se contente pas d’expédier un couplet et un refrain de ses principaux tubes. Il vit ses titres sur scène. Il faut dire que des titres tubesques comme « Break Ya Neck», «Gimme so mo’», « Whooha whooha», et «Arab money» ou «Juste make it clap» et «Pass the courvoisier», trouvent leur vraie raison d’être sur scène. Le public les répétait en chœur à la grande de surprise de Busta et son vieux complice Spliff Starr.
C’était un show exceptionnel. Le seul hic c’est que certains spectateurs nullement avertis, ont pris un fou plaisir à jeter des bouteilles sur Busta quelques minutes avant la fin de sa prestation. Chose à laquelle Busta Rhymes n’a pas du tout réagi. Au contraire ses déclarations trop diplomatiques sur scène ont trouvé un feed-back positif : des cris d’euphorie. A la fin de son show, Busta aperçoit un tee-shirt de son ami Immortal Technique, l’un des excellents rappeurs américains. Il invite le mec qui le porte à monter sur scène. Les agents de sécurité essayent d’empêcher ce dernier de faire, mais Busta et Spliff Starr insistent. Puis, le mec est sur scène à côté de ses premières sources d’inspirations. Il leur demande même de lui permettre un freestyle. Un moment de folie pour le gars qui scande son couplet sur un rythme choisi par le Dj de Busta. Et enfin, il demande aux photographes et au public de lui prendre une photo avec Busta et Spliff. C’est chose faite, il quitte la scène sous les applaudissements du public. Et Busta de conclure son show avec une promesse de revenir au Maroc pour se produire comme quoi, «il n’y a jamais un sans deux». Mieux encore, imaginez pour un moment que Busta souffle une phrase en arabe s’il vous plaît : «Assalam Alaikom Wa rahmatou Allah Tâala Wa Barakatouh». Merci à Busta Rhymes et à Spliff Starr.