Autres articles
-
Un teckel retrouvé après une fugue de 529 jours en Australie
-
Des pistes intéressantes contre la résistance aux antibiotiques
-
Plus de deux milliards de personnes risquent de basculer dans la pauvreté
-
La Chine annonce que sa capacité en énergie éolienne et solaire dépasse pour la première fois le thermique
-
Aux Pays-Bas, l'épineux problème des pesticides sur les fleurs
Les forêts tropicales d’Afrique centrale, très important puits de stockage de carbone, sont particulièrement vulnérables au changement climatique et à la pression des activités humaines,souligne une étude publiée mercredi dans la revue Nature. Les chercheurs du Centre français de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad) et de l’Institut français de recherche pour le développement (IRD) se sont basés sur des données répertoriant plus de six millions d’arbres répartis sur plus de 185.000 parcelles dans cinq pays: Cameroun, République centrafricaine, Gabon, Congo-Brazzaville et République démocratique du Congo (RDC).
Ils ont ainsi pu établir une modélisation fine de ce bassin forestier, souvent qualifié de deuxième “poumon vert” du monde après l’Amazonie, et une cartographie prenant notamment en compte les espèces d’arbres (plus de 190 au total), qui leur a notamment permis de classifier 10 principaux types de couverture forestière. Car “le bassin forestier d’Afrique centrale est loin d’être un tapis vert homogène,” souligne Maxime Réjou-Méchain, de l’IRD, premier auteur de l’étude. Une diversité due notamment aux variations des climats et des sols, ainsi que de l’ampleur de l’activité humaine, comme par exemple l’agriculture itinérante.
En croisant ces résultats avec des modélisations de changements climatiques (selon les scénarios des experts onusiens du Giec) et des changements dus à l’homme, les chercheurs ont établi une carte de la vulnérabilité possible de ces zones forestières, basées notamment sur les facteurs climat, démographie, et activité humaine, notamment extraction de matières premières. Une vulnérabilité particulièrement forte sur les bordures sud et nord du bassin, sur la bande côtière de l’Atlantique etsur la majeure partie de la RDC. Les données et cartes de l’étude sont accessibles en ligne et doivent notamment permettre de “guider le développement de plans d’utilisation des terres” qui préservent au mieux la gestion durable des forêts, leur biodiversité et leur potentiel de lutte contre le réchauffement par le stockage de carbone.
Ils ont ainsi pu établir une modélisation fine de ce bassin forestier, souvent qualifié de deuxième “poumon vert” du monde après l’Amazonie, et une cartographie prenant notamment en compte les espèces d’arbres (plus de 190 au total), qui leur a notamment permis de classifier 10 principaux types de couverture forestière. Car “le bassin forestier d’Afrique centrale est loin d’être un tapis vert homogène,” souligne Maxime Réjou-Méchain, de l’IRD, premier auteur de l’étude. Une diversité due notamment aux variations des climats et des sols, ainsi que de l’ampleur de l’activité humaine, comme par exemple l’agriculture itinérante.
En croisant ces résultats avec des modélisations de changements climatiques (selon les scénarios des experts onusiens du Giec) et des changements dus à l’homme, les chercheurs ont établi une carte de la vulnérabilité possible de ces zones forestières, basées notamment sur les facteurs climat, démographie, et activité humaine, notamment extraction de matières premières. Une vulnérabilité particulièrement forte sur les bordures sud et nord du bassin, sur la bande côtière de l’Atlantique etsur la majeure partie de la RDC. Les données et cartes de l’étude sont accessibles en ligne et doivent notamment permettre de “guider le développement de plans d’utilisation des terres” qui préservent au mieux la gestion durable des forêts, leur biodiversité et leur potentiel de lutte contre le réchauffement par le stockage de carbone.