-
Un remède pour les chamans, une drogue pour le Mexique
-
Au Royaume-Uni, les pénuries de médicaments atteignent des sommets
-
Une étude pointe les risques élevés des antipsychotiques utilisés en cas de démence
-
Le changement climatique "d'origine humaine" derrière la vague de chaleur meurtrière au Sahel
-
Dépression post-partum. Des résultats intéressants pour un dérivé de la kétamine
Ils ont ainsi pu établir une modélisation fine de ce bassin forestier, souvent qualifié de deuxième “poumon vert” du monde après l’Amazonie, et une cartographie prenant notamment en compte les espèces d’arbres (plus de 190 au total), qui leur a notamment permis de classifier 10 principaux types de couverture forestière. Car “le bassin forestier d’Afrique centrale est loin d’être un tapis vert homogène,” souligne Maxime Réjou-Méchain, de l’IRD, premier auteur de l’étude. Une diversité due notamment aux variations des climats et des sols, ainsi que de l’ampleur de l’activité humaine, comme par exemple l’agriculture itinérante.
En croisant ces résultats avec des modélisations de changements climatiques (selon les scénarios des experts onusiens du Giec) et des changements dus à l’homme, les chercheurs ont établi une carte de la vulnérabilité possible de ces zones forestières, basées notamment sur les facteurs climat, démographie, et activité humaine, notamment extraction de matières premières. Une vulnérabilité particulièrement forte sur les bordures sud et nord du bassin, sur la bande côtière de l’Atlantique etsur la majeure partie de la RDC. Les données et cartes de l’étude sont accessibles en ligne et doivent notamment permettre de “guider le développement de plans d’utilisation des terres” qui préservent au mieux la gestion durable des forêts, leur biodiversité et leur potentiel de lutte contre le réchauffement par le stockage de carbone.