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City assomme United et la Premier League

Mardi 12 Décembre 2017

Et si ce Manchester City-là était imbattable? Les "Citizens" se sont ouvert la voie royale en battant chez lui leur principal rival Manchester United au terme d'un derby disputé (2-1) en clôture de la 16e journée du Championnat d'Angleterre.
Non contents de prendre onze points d'avance sur leurs seuls adversaires crédibles pour le titre, avant même la fin de la phase aller, Pep Guardiola et ses joueurs ont égalé le record de victoires consécutives en Premier League avec un quatorzième succès de suite.
Ils font même mieux que l'Arsenal de 2002, qui avait réalisé cette performance, mais à cheval sur deux saisons, entre février et août.
Le titre est "probablement" déjà joué, a même estimé Mourinho: "Manchester City est une très bonne équipe, ils sont protégés par leur chance et les dieux du football sont avec eux".
A moins d'un accident industriel, il est difficile d'imaginer les "Citizens" s'écrouler, tant ils sont dominateurs et confiants dans leur jeu: après United à onze longueurs, le troisième Chelsea est perdu à 14 points! Quant aux poursuivants Liverpool (4e, 30 pts) et Arsenal (5e, 29 pts), ils ont aussi calé dimanche, concédant le nul respectivement contre Everton (1-1) et Southampton (1-1).
"Cette victoire veut dire beaucoup de choses au vu de la façon dont nous avons joué et de notre confiance. Mais dans trois jours, nous allons à Swansea en plein hiver, a réagi Guardiola. En décembre, c'est impossible d'être déjà champion, mais c'est bon pour nous".
"Les gens ne pensaient pas que l'on pouvait jouer en Angleterre comme à Barcelone, mais c'est possible et nous l'avons fait, a affirmé le Catalan. J'ai toujours cru que nous pouvions le faire. Je suis heureux d'aller à Stamford Bridge et Old Trafford et de gagner de cette manière."
A Old Trafford, les "Citizens" ont encore fait feu de tout bois, même s'ils ont parfois été bousculés par des "Red Devils", qui n'avaient pas non plus, même sans Pogba, fait une croix sur l'idée de marquer des buts.
L'opposition de style et l'animosité entre les deux entraîneurs ennemis n'ont toutefois pas mené à des débordements dominicaux.
Si le match a été engagé, il n'a pas non plus atteint l'ambiance tendue des précédents derbies, les deux managers ennemis échangeant même quelques plaisanteries en première période.
Reste que sous la neige, il n'y a pas eu vraiment débat et la domination de City (65% de possession) a payé... sur coups de pied arrêtés.
Sur un corner, Lukaku, à la lutte avec Otamendi, déviait le ballon devant le but: David Silva marquait à bout portant juste avant la pause (43).
Moins de cinq minutes plus tard, un ballon manqué par Otamendi puis Delph profitait à Rashford, qui lui aussi battait le gardien de City de près (45+2) pour donner un peu d'espoir à Mourinho et ses ouailles.
 Mais si "City" avait du mal à régler la mire, Guardiola pouvait encore compter sur un Lukaku malchanceux, auteur d'une nouvelle passe décisive pour l'adversaire.
Sur un coup franc, le dégagement du grand Belge trouvait le dos de l'un de ses coéquipiers et Otamendi se jetait pour crucifier De Gea à bout portant (54).
Ederson réalisait ensuite un double arrêt parfait sur Lukaku et Mata pour sauver le match (85) et clouer le bec aux "Red Devils".
D'un point de vue personnel, Guardiola s'adjuge un neuvième succès en vingt confrontations avec Mourinho, pour seulement quatre défaites.
Et ce dernier chapitre devrait fortement déplaire au Portugais: s'il n'avait pas perdu contre City, United aurait battu le record de la glorieuse époque de Sir Matt Busby, réalisé entre 1964 et 1966, de 41 matches consécutifs sans défaite à domicile.
Las, les Citizens ont la recette pour gâcher la vie de Mourinho: c'étaient déjà eux les derniers, en septembre 2016, à s'être imposés au "Théâtre des rêves".
Mourinho a encore le dessus sur Guardiola en ce qui concerne le nombre de trophées majeurs (25 contre 22), mais après cette défaite, l'écart semble être sur le point de se réduire au printemps.

 


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