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Chômage, mépris et exil
Saïd Chengriha, considéré comme le patron, de fait, de l’Algérie, se laisse aller, comme à son habitude, dans ses divagations pour radoter que « le Sahara marocain serait le dernier territoire colonisé en Afrique ». Concernant ces élucubrations grotesques, Moussaoui Ajlaoui, expert associé à Ames-Center, a relevé deux points essentiels. Le premier est que Chengriha considère le Sahara marocain comme la dernière colonie en Afrique, alors que les dernières colonies en Afrique sont Sebta, Mellilia et les îles marocaines encore colonisées par l’Espagne. « Cela reflète la haine viscérale de Chengriha et des caciques du régime algérien envers le Maroc ».
L’autre point important du discours de Chengriha tient au fait qu’il y fait allusion à la région du Sahel. « Cela veut dire qu’il se prépare à une intervention militaire dans le nord du Mali, peut-être avec la complicité des Français. C’est ce qui explique les récentes nouvelles concernant sa visite secrète en France rapportées par le magazine Jeune-Afrique», a assuré notre source. Le chercheur marocain précise à ce propos que «toute intervention dans le nord du Mali sera un cimetière pour l’armée algérienne» et affectera la région toute entière. La raison en est simple : l’armée algérienne ne respectera pas les droits de l’Homme et même l’armée française a commis de nombreuses violations au Mali, dont la dernière est la mort de 19 civils réunis pour un mariage, lors d’une frappe aérienne ciblant des jihadistes en janvier dernier près de Bounti ».
Un article publié par « Maliactu » a, d’ailleurs, fustigé le comportement de l’Algérie envers le Mali. « L’analyse du comportement de l’Algérie, pays voisin dont les agissements et autres comportements tout comme ses violations répétées de notre territoire (Cas d’In Khalil) et son implication dans l’élaboration de l’Accord d’Alger, ne peut que heurter la dignité humaine, voire faire monter la température chez nos compatriotes», lit-on dans cet article intitulé «Coopération-Algérie-FranceMali : Le Mali est-il devenu le dindon de la farce?». Et le même article d’ajouter : «Cette Algérie que nos parents ont aidé à se départir de la mainmise française, qui l’eût cru, pourrait, des décennies après, se comporter de la sorte contre le Mali, qui fut un pays d’accueil».
Et le même site d’information de souligner : «L’amitié entre l’Algérie d’Ahmed Ben Bella et le Mali de Modibo Keïta, commencée dès les débuts de la guerre d’indépendance de l’Algérie en 1954 ne s’est démentie qu’à l’entame des années 1990 quand les derniers caciques de la lutte d’indépendance, ALN et FLN, en Algérie ont confisqué le pouvoir à leur seul avantage. Les visions pour la libération des peuples colonisés étaient communes ainsi que les options politiques de non-alignement. Après son indépendance en 1960, le Mali s’était investi auprès des combattants algériens pour l’indépendance de l’Algérie. Les Maliens se demandent comment les gouvernants d’Alger peuvent se permettre d’agir de la sorte contre un pays frère qui a défié la France au nom du panafricanisme. La réponse se trouverait dans ce que Malraux a dit aux Maliens il y a longtemps : «…la relation avec l’Algérie est une aventure…».
T. Mourad