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L’activité de construction connaît une évolution favorable
Ainsi, la part des télécommunications est passée de 28,6% en moyenne au cours de la période 2000-2007 à 6,9% entre 2008 et 2015, alors que le secteur du tourisme a enregistré un repli de 15,5% à 9,9% entre les deux périodes, précise le rapport qui vient d'être publié sur le site du ministère de l'Economie et des Finances.
En revanche, rapporte la MAP, les secteurs de l'immobilier, des banques et de l'énergie et mines ont renforcé leurs parts, dans un ordre respectif, de 12,6% à 25,4%, de 3,5% à 8,3% et de 2,4% à 6%, tandis que la part de l'industrie est demeurée importante.
Par ailleurs, le rapport relève qu'en 2012, 2013 et 2015, les recettes des IDE se sont bien comportées, avec des hausses annuelles de 23%, 22% et 7% respectivement et ce, en dépit d'une conjoncture régionale difficile.
Outre leur amélioration continue au fil des années, les IDE au Maroc ne sont plus liés aux opérations de privatisation qui ont stimulé l'afflux d'investissements étrangers vers le Maroc, particulièrement au début de la décennie 2000, explique le document.
L'analyse de l'évolution de la répartition géographique des IDE montre également que la France reste le premier pays investisseur au Maroc avec 38% du total des investissements étrangers sur la période 2008-2015 contre 49% au cours de la période 2000-2007, alors que l'Espagne est passée, entre les deux périodes, du 2ème au 3ème investisseur au Maroc, avec une part de 5,4% en moyenne contre 21,1%.
Pour leur part, les Emirats arabes unis (EAU) sont devenus deuxième investisseur au Maroc, avec une part de 13,4% du total des IDE au cours de la période 2008-2015 contre seulement 3,6% durant la première période.
Parmi les pays arabes, les EAU sont suivis au cours de la deuxième période par l'Arabie Saoudite (4,7%), le Koweït (2,6%) et le Qatar (1,2%), fait savoir le rapport.
De leur côté, les Etats-Unis sont passés, entre les deux périodes, du 7ème au 4ème investisseur au Maroc, en représentant 5,4% du total des recettes des IDE contre 3%, les flux ayant augmenté de 4,9 à 13,9 milliards de dirhams entre les deux périodes.