-
Des Américains sanctionnés pour avoir critiqué Charlie Kirk après sa mort
-
Frappes russes en Ukraine : Nouvelle incursion d'un drone dans le ciel d'un pays de l'Otan, en Roumanie
-
Nombre d’habitants ayant quitté Gaza-ville : Israël avance 250.000 et la Défense civile annonce 68.000 personnes
-
Des dirigeants arabes et musulmans lundi au Qatar pour condamner l'attaque israélienne

Certains manifestants avaient passé la nuit sur la place Tahrir, qui fut l’épicentre de la révolution de janvier-février 2011.
De brefs heurts ont opposé tard jeudi non loin de la place Tahrir la police à des manifestants qui tentaient de démanteler un mur de blocs de béton pour permettre aux manifestants de circuler librement vendredi dans le centre-ville. Le ministère de l’Intérieur, indiquant que cinq policiers ont été blessés, a appelé les manifestants à éviter les confrontations avec les forces de l’ordre.
Jeudi soir, le président Mohamed Morsi a appelé les Egyptiens à célébrer “de manière pacifique et civilisée” le deuxième anniversaire de la révolte.
L’opposition a appelé à défiler contre le président islamiste Mohamed Morsi et les Frères musulmans dont il est issu, en reprenant les mêmes mots d’ordre qu’il y a deux ans: “Pain, liberté, justice sociale”.
“Sortons vers les places pour finaliser les objectifs de la révolution”, a appelé sur Twitter Mohamed El Baradei, l’une des figures de proue de l’opposition laïque.
Des rassemblements étaient prévus sur l’emblématique place Tahrir, devant le palais présidentiel d’Héliopolis dans la banlieue de la capitale ainsi que dans plusieurs villes de province comme Alexandrie (nord) et Assiout (centre).
Les Frères musulmans, eux, n’ont pas officiellement appelé à manifester vendredi. Pour marquer le deuxième anniversaire de la “révolution”, ils ont lancé une initiative intitulée “Ensemble nous construisons l’Egypte”, rassemblant une série d’actions sociales et caritatives.