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La télé aidant, Casablanca a servi de tristes illustrations. Un match de foot, l’occasion d’une fête donc, a tourné au cauchemar. Non seulement au niveau du résultat mais également à celui de la piètre image que l’on a envoyée à la face du monde entier. On n’a pas cessé de nous vanter de l’excellence de nos infrastructures sportives pour que l’on découvre plutôt que le plus prestigieux stade du pays n’est en fait qu’un champ de patates gisant sous des flaques voire des lacs. Le pire c’est que cette « merveille » a été fermée, rouverte, refermée, rerouverte et re-refermée… pour, prétendait-on, une pelouse digne sans oublier, à chaque fois, d’engloutir des milliards sonnants et trébuchants de l’argent du contribuable. La toute dernière facture en date s’élève à plus de onze milliards de centimes. Le résultat est là. Consternant. Affligeant. Trop louche surtout.
Tout autour du stade et bien au-delà, la même désolation. L’eau coulait à flots narguant un système de canalisation désuet pour avoir été oublié de quelque entretien que ce soit. Des tunnels et autres trémies regorgeant d’eau et de boue, des véhicules submergés ou emportés par le torrent, des maisons dévastées…
Non, ce n’est pas un fleuve ou une rivière qui auraient débordé, c’est juste la conscience de ces édiles qui est désespérément en panne. Ces « élus » qui se sont livrés poings et pieds liés à une certaine « gestion déléguée », délégant tout avec.
«We are Casablanca», ont-ils osé. Oui, mais laquelle ? Ils nous promettent une smart city, mais se font un devoir de nous infliger une cité à l’image de leur insoutenable stupidité. Leur insatiable gloutonnerie ?