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Il s’agit de l’une des attaques les plus meurtrières depuis le début il y a 22 mois jour pour jour du conflit dans ce pays, déclenché par la répression d’un mouvement de contestation populaire contre le régime de Bachar al-Assad.
Il n’était pas possible de déterminer avec certitude l’origine des explosions ou ses responsables, rébellion et pouvoir s’en rejetant la responsabilité.
«Le bilan de l’attentat terroriste qui a visé nos étudiants s’élève à 82 martyrs et plus de 160 blessés», a dit le gouverneur Mohammad Wahid Akkad, reprenant la terminologie des autorités qui n’ont jamais reconnu l’ampleur de la contestation et accusent les rebelles de «terroristes».
Le bilan a été confirmé par un médecin à l’hôpital universitaire d’Alep.
L’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) a en soirée fait état d’au moins 83 morts en précisant que les «martyrs sont des étudiants et des déplacés» qui ont trouvé refuge à l’université après avoir fui les combats.
Des vidéos postées par des étudiants montrent la panique dans un bâtiment universitaire. Certains pleurent, tandis que des vitres brisées et des parties du plafond effondrées jonchent le sol. Des étudiants s’approchent de la porte d’entrée, mais quelqu’un leur crie de rester à l’intérieur.
Selon des militants anti-régime, l’attaque est due à un raid aérien mené par les troupes du régime, mais une source militaire syrienne a assuré qu’elle avait été provoquée par deux missiles sol-air tirés par les rebelles et qui ont raté leur cible en tombant sur le campus.
Le ministère de l’Enseignement supérieur a annoncé la fermeture mercredi des universités à travers le pays et la suspension des examens «en signe de deuil».
Malgré les combats, l’université d’Alep avait ouvert ses portes à la mi-octobre.
Plusieurs attaques ont ensanglanté la Syrie où la guerre entre les troupes du régime d’une part et les rebelles aidés des civils armés et de jihadistes de l’autre, ne connaît aucun répit. Au total, au moins 152 personnes, dont 128 civils, y ont perdu la vie à travers le pays mardi, selon l’OSDH.