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Une recherche américaine publiée dans le journal PLoS Genetics révèle que le besoin de consommer du café aurait, chez certaines personnes, une origine génétique.
Des scientifiques américains ont étudié l'ADN de 40.000 personnes à la recherche de liens entre celui-ci et les besoins en caféine. Ils ont ainsi repéré deux séquences génétiques qui seraient associées aux besoins de consommation de café, de thé, de chocolat, de sodas ou d'autres sources de caféine. Un des auteurs de l'étude, le docteur Neil Caporaso, de l'Institut national du cancer dans le Maryland, explique en effet que : "Pour la première fois, nous savons que des gènes spécifiques influencent la quantité de caféine que consomment les individus". Des variations génétiques qui amèneraient les gens à consommer environ 40 milligrammes de caféine en plus, l'équivalent d'un tiers d'une tasse de café ou d'une canette de Coca-Cola, a indiqué le scientifique à la BBC.
Dans les séquences identifiées, deux gènes en particulier seraient impliqués dans la nécessité de consommer du café. Le premier gène (CYP1A2) avait déjà été repéré comme jouant un rôle dans la dégradation de la caféine. Encore inconnu, le second (AHR) permettrait en fait de réguler la fonction du premier.
Jusqu'ici, les études avaient essentiellement porté sur la recherche de facteurs environnementaux, mais il semblerait donc que ce soit au niveau génétique que se trouve l'explication de ce besoin, variable en fonction des individus. De même, de nombreux gènes seraient impliqués dans les préférences alimentaires mais les scientifiques n'en connaissent que "très peu" pour l'instant comme l'a souligné le Dr Caporaso.
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Dans les séquences identifiées, deux gènes en particulier seraient impliqués dans la nécessité de consommer du café. Le premier gène (CYP1A2) avait déjà été repéré comme jouant un rôle dans la dégradation de la caféine. Encore inconnu, le second (AHR) permettrait en fait de réguler la fonction du premier.
Jusqu'ici, les études avaient essentiellement porté sur la recherche de facteurs environnementaux, mais il semblerait donc que ce soit au niveau génétique que se trouve l'explication de ce besoin, variable en fonction des individus. De même, de nombreux gènes seraient impliqués dans les préférences alimentaires mais les scientifiques n'en connaissent que "très peu" pour l'instant comme l'a souligné le Dr Caporaso.