CAN 2012 : le miracle n’a pas eu lieu : Ali Fassi Fihri, Eric Gerets même combat : Dégagez !

Si Ali Fassi Fihri (A2F) a démontré ses limites quant à sa connaissance du football et surtout de sa désastreuse gestion de la chose en tant que président de Dame fédé. Eric Gerets d’une arrogance de plus, a étalé toute sa méconnaissance du football africain en humiliant le Maroc parce que, trop en décalage avec la réalité du continent. C’est un échec cuisant pour les deux principaux responsables qui ont failli. C’est aussi et une fois de plus, une énième déception pour toute une nation qui leur avait fait confiance. Nos deux bonhommes devraient en toute logique en ces heures de bilan, chacun de son côté rendre son tablier.
Le premier depuis qu’il est à la tête de la FRMF n’en fait justement qu’à sa tête, passant outre les statuts de l’instance et ce, en toute impunité et en toute illégalité. Sans aller trop loin dans la diatribe, prenons le cas de son ami et protégé Eric Gertes. Combien perçoit le sélectionneur national ? Par manque de transparance, A2F n’a jamais voulu en piper mot. Il se dit que c’est le quart de million € par mois pour le Lion de Rekem et si l’on ajoute tout le staff afférent aux caprices du Belge, on arrive facilement au demi million €. Tout ça pour ça, serions nous tentés de dire. Ce que verse A2F à une poignée d’incapables devient de la honte et insulte envers les nécessiteux de notre pays. Une paye mensuelle du Sieur Gerets équivaut à ce qu’une douzaine de Marocains, verseront durant  toute leur vie pour acquérir un logement économique, c’est un véritable scandale.
Quant à certains fédéraux, ils se seraient plus distingués par les affaires de petites culottes que par celles du football proprement dit. L’épisode de la CHAN U23 est encore trop vivace dans les esprits des Marocains pour taire la fameuse giffle de la discorde. Quand dans le meilleur des cas nos fédéraux se tiennent à carreau, c’est pour les retrouver aux premières loges un peu partout à la moindre manifestation footballistique.
Bien plus que le coaching du coach très approximatif, dont on a vu une fois de plus les fâcheuses conséquences contre le Gabon quand Allioui remplaçait Basser (balle d’égalisation offerte à Pierre Aubemayang), c’est l’arrogance de Gerets qui fâche. Plus snobinard que le mec tu crèves ! Les conférences de presse sont là pour nous le rappeler. Après l’épisode de Hassan Boutebsil, voilà qu’après le match contre la Tunisie notre Gerets national avait récidivé. « Je vous propose d’envoyer votre candidature pour le poste de sélectionneur, a rétorqué l’ancien coach de l’OM. Comme ça, je pourrais prendre votre place et poser des questions encore plus bêtes.», répliquait-il à la question d’un confrère sur le choix d’avoir titularisé Chamakh. Un véritable coup d‘épée dans l’eau. On connaissait l’humour belge, mais avec cette réplique on découvrait la bétise de Rekem. Bien plus tard, mais après élimination, «J'aime autant prendre tout sur la gueule.» Nous on veut bien, mais malheureusement on ne voit rien venir.
Il est comme qui dirait que l’état de grâce et pour l’un et pour l’autre est bel et bien terminé.