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"L'Algérie, a-t-il dit, n'a pas respecté le droit international" en refusant l'accès sur son territoire à cet influenceur qui avait "un passeport biométrique" certifiant sa nationalité.
Le ministre a évoqué, en outre, le sort de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, emprisonné en Algérie. "La France, a poursuivi, M. Retailleau, doit choisir des moyens de répondre à l'Algérie". "On est allé au bout du bout (...) je suis favorable à des mesures fortes car sans rapport de forces, on n’y arrivera pas".
Il a souhaité à cet égard que l'accord de 1968 soit remis en cause. "Cet accord est daté et a déformé l'immigration algérienne. Il n'a pas lieu d'être. Il faut le remettre sur la table", a-t-il jugé.
Il s'agit d'un accord bilatéral signé le 27 décembre 1968 qui crée un statut unique pour les ressortissants algériens en matière de circulation, de séjour et d'emploi. Le texte, qui relève du droit international et prime donc sur le droit français, écarte les Algériens du droit commun en matière d'immigration. Leur entrée est facilitée (sans qu'ils n'aient besoin de visa de long séjour), ils peuvent s'établir librement pour exercer une activité de commerçant ou une profession indépendante et accèdent plus rapidement que les ressortissants d'autres pays à la délivrance d'un titre de séjour de 10 ans.
Dénonçant "l'agressivité" d'Alger vis-à-vis de Paris, M. Retailleau a fait valoir que "la France a fait tout ce qu'elle pouvait sur le chemin de la réconciliation et en retour, on n’a eu que des gestes d'agression". "La fierté française a été blessée par l'offense que l'Algérie a faite à la France", a-t-il encore dit.