Si le propre des crises est de nous inciter à nous remettre en question, celles qui ont marqué l’année qui nous quitte devraient, par leur ampleur, accoucher d'un monde certes nouveau, mais dont personne n’arrive encore à tracer les contours.
Pour l’heure, c'est, en effet, l'absence de lisibilité qui frappe les esprits. Les soubresauts de 2008 tiennent-ils d’une fièvre brutale mais courte, ou d’un chaos durable, bientôt assorti de désordres plus graves ? Peu importe. L’important est que nous sommes en route vers l'inconnu. Si au plan économique, aucune solution de rechange n'est prête à remplacer les fondements du capitalisme qui ont souffert de la crise financière internationale, aucune théorie, non plus, ne peut vêtir d'utopies les désillusions provoquées par les égarements du tout-au-marché avec, en toile de fond, des drames, voire des conflits armés déclenchés conséquemment à des spasmes économiques, à l'égoïsme revanchard des Etats-nation, ou à l'aventurisme terroriste.
L'année 2009, celle du bœuf selon le calendrier chinois, devra donc avoir la force et la ténacité de ce bovin pour nous donner le mieux-être auquel nous aspirons tous.
Alors sachons raison garder et bonne année.

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