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Les graisses toxiques à l'origine du syndrome métabolique sont des graisses viscérales, appelées communément "graisses abdominales". Des études ont déjà montré que la composition des bactéries intestinales (le microbiote) jouait un rôle clé dans l'apparition du syndrome métabolique. Une nouvelle étude suggère qu'administrer des souches spécifiques de bactéries permettrait de modifier ce microbiote et constituerait une nouvelle forme de traitement.
Cette étude, dirigée par les chercheurs des universités de Louvain (Belgique) et de Wageningen (Pays-Bas), s'est plus particulièrement intéressée à la bactérie A. Muciniphila, qui vit dans le mucus de l'intestin. Administrée dans un premier temps sous forme pasteurisée à des souris, la bactérie avait permis de prévenir le diabète de type 2 et l'obésité chez les rongeurs. Dans le nouveau volet de cette étude, la bactérie a été administrée pendant 3 mois sous forme de complément alimentaire à des patients en surpoids ou obèses. "Les personnes ayant pris la bactérie pasteurisée ont montré une amélioration de la sensibilité à l'insuline et une baisse du taux de cholestérol, ainsi qu'une légère réduction du poids corporel, de la masse grasse, du tour de hanche et des marqueurs de l'inflammation dans le foie" soulignent les chercheurs dans la revue Nature medicine. En revanche, aucune amélioration n'a été notée chez les patients qui ont pris un placebo.
Si ces résultats sont confirmés par une prochaine étude à grande échelle, le complément alimentaire pourrait être commercialisé en 2021.
Cette étude, dirigée par les chercheurs des universités de Louvain (Belgique) et de Wageningen (Pays-Bas), s'est plus particulièrement intéressée à la bactérie A. Muciniphila, qui vit dans le mucus de l'intestin. Administrée dans un premier temps sous forme pasteurisée à des souris, la bactérie avait permis de prévenir le diabète de type 2 et l'obésité chez les rongeurs. Dans le nouveau volet de cette étude, la bactérie a été administrée pendant 3 mois sous forme de complément alimentaire à des patients en surpoids ou obèses. "Les personnes ayant pris la bactérie pasteurisée ont montré une amélioration de la sensibilité à l'insuline et une baisse du taux de cholestérol, ainsi qu'une légère réduction du poids corporel, de la masse grasse, du tour de hanche et des marqueurs de l'inflammation dans le foie" soulignent les chercheurs dans la revue Nature medicine. En revanche, aucune amélioration n'a été notée chez les patients qui ont pris un placebo.
Si ces résultats sont confirmés par une prochaine étude à grande échelle, le complément alimentaire pourrait être commercialisé en 2021.