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Une étude menée à l'université de Columbia par l'équipe du Dr Gangwish montre qu'un adolescent qui se couche tard et se prive ainsi de sommeil a plus de risques de développer des symptômes dépressifs et des pensées suicidaires.
Les chercheurs se sont intéressés au sommeil de 15.659 collégiens et lycéens, âgés de 12 à 18 ans entre 1994 et 1996. A l'époque, 7 % d'entre eux s'avouaient dépressifs et 13 % indiquaient avoir pensé au suicide. Les chiffres sont plus élevés chez les filles et chez les adolescents les plus âgés. Seulement 54% de leurs parents rapportaient que les enfants étaient au lit à 22 heures et 25% leur permettaient de veiller plus tard que minuit.
Le risque de dépression chez des adolescents qui vont se coucher habituellement après minuit est supérieur de 24% à celui des enfants envoyés au lit avant 22 heures. Pour les pensées suicidaires, les couche-tard avaient un risque plus élevé de 20% que les couche-tôt. Les adolescents dormant cinq heures ou moins par nuit avaient un risque de dépression plus élevé de 71%, et étaient 48% de plus à avoir des pensées suicidaires, comparativement à ceux qui dormaient huit heures.
L'Académie américaine de médecine du sommeil recommande 9 heures de sommeil quotidien pour les adolescents. Le sommeil est nécessaire à l'équilibre psychologique et affecte le jugement et la concentration. Le Dr Gangwish a par ailleurs démontré un lien entre manque de sommeil et obésité, diabète et hypertension.
Les chercheurs se sont intéressés au sommeil de 15.659 collégiens et lycéens, âgés de 12 à 18 ans entre 1994 et 1996. A l'époque, 7 % d'entre eux s'avouaient dépressifs et 13 % indiquaient avoir pensé au suicide. Les chiffres sont plus élevés chez les filles et chez les adolescents les plus âgés. Seulement 54% de leurs parents rapportaient que les enfants étaient au lit à 22 heures et 25% leur permettaient de veiller plus tard que minuit.
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L'Académie américaine de médecine du sommeil recommande 9 heures de sommeil quotidien pour les adolescents. Le sommeil est nécessaire à l'équilibre psychologique et affecte le jugement et la concentration. Le Dr Gangwish a par ailleurs démontré un lien entre manque de sommeil et obésité, diabète et hypertension.