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Chômage, mépris et exil
Avant l’affrètement par la présidence algérienne de l’avion français, un GOLF Stream algérien avait été interdit d’atterir à l’aéroport de Saragosse qui avait accueilli le 18 avril dernier l’avion algérien médicalisé transportant Brahim Ghali sous la fausse identité de Mohamed Ben Battouche. Les victimes de Brahim Ghali et de ses sous-fifres espéraient une condamnation de leur bourreau qui, lors de son audition effectuée par vidéoconférence, avait nié en bloc toutes les accusations portées contre lui. Mais si Brahim Ghali a quitté l’Espagne comme il y est venu avec de faux documents algériens, délit pour lequel la loi espagnole prévoit une peine de prison allant de six mois à trois ans, avec la bénédiction de la justice espagnole qui ne l’a même pas entendu pour ce délit, son départ a provoqué une crise avec le Maroc, pays voisin qui, jusque-là, était parmi ses principaux partenaires, sinon le premier. Il a également créé une crise au sein de l’Exécutif et de la classe politique espagnole qui, non satisfaite de l’accueil à son insu de Brahim Ghali, s’interroge sur les garanties que celuici a présentées à la justice assurant sa collaboration future avec elle.
L’Exécutif a été appelé aussi à se prononcer sur le fait que le chef des séparatistes ait quitté le pays, «sans se remettre complètement de sa supposée maladie, critère qui aurait poussé l’Espagne à l’accueillir pour des raisons humanitaires». Il lui a été également demandé des éclaircissements sur la raison pour laquelle un avion algérien n’a pas été autorisé à atterrir mercredi matin pour le ramener à Alger, alors que cela a été rendu possible dans la nuit.
Par ailleurs, un député de Ciudadanos a souligné la nécessité pour la ministre des Affaires étrangères, Arancha González Laya, de soumettre un rapport au Parlement, contenant tous les détails de cet épisode, en plus de sa comparution et celle du président de l’Exécutif pour apporter les éclaircissements nécessaires.
Ahmadou El-Katab