Autres articles
-
Trump se déguise en pape sur les réseaux sociaux et s'attire des critiques
-
Le Royaume-Uni forcé de revoir le service du thé à l'exposition universelle d'Osaka
-
Déclin des populations d'oiseaux en Amérique du Nord
-
Louer une poule, nouvelle mode contre la flambée du prix des œufs aux Etats-Unis
-
Avec un gâteau de 121 mètres, la France récupère le record du plus grand fraisier du monde

Le taux de mortalité parmi les enfants de moins de cinq ans continue de baisser et cette réduction s'est accélérée en 2013, constate l'Unicef dans un rapport publié mardi.
Selon ce rapport 2014 "Niveaux et tendances de la mortalité infantile", 6,3 millions d'enfants de moins de cinq ans sont décédés, principalement de causes évitables, en 2013, soit environ 200.000 de moins qu'en 2012.
Entre 1990 et 2013, ce taux de mortalité a chuté de 49% et la réduction annuelle moyenne s'est accélérée.
L'Asie de l'Est, l'Amérique latine et les Caraïbes, et l'Afrique du Nord ont réduit leur taux de mortalité de plus des deux tiers depuis 1990. L'Afrique subsaharienne a réduit le sien de 48%, même s'il reste le plus élevé du monde (92 décès pour 1.000 naissances vivantes).
Les progrès en matière de mortalité néonatale sont cependant plus lents. En 2013, 2,8 millions de bébés sont morts durant le premier mois de leur vie, ce qui représente environ 44% de l'ensemble des décès chez les moins de cinq ans.
Selon l'Unicef, les enfants nés en Angola, pays au taux de mortalité le plus élevé (167 décès pour 1.000 naissances vivantes), ont 84 fois plus de risques de mourir avant l'âge de cinq ans que ceux nés au Luxembourg, qui a le taux le moins élevé (2).
Après l'Angola, la Sierra Leone est le pays le plus mal placé (161 décès pour 1000), suivi par le Tchad (148), la Somalie (146) et la République centrafricaine (139). Derrière le Luxembourg, Finlande, Norvège, Singapour et Japon enregistrent le meilleur score (3 décès pour 1.000).
La malnutrition joue un rôle dans la moitié des décès d'enfants de moins de cinq ans. Les autres causes principales sont les complications pendant l'accouchement, la pneumonie, la diarrhée et le paludisme.
Selon le rapport, la manière la plus efficace d'assurer la survie de l'enfant est de lutter contre les principales maladies infectieuses par la vaccination, d'utiliser des moustiquaires imprégnées d'insecticide et de traiter la diarrhée par réhydratation.
Ce rapport est établi chaque année par le Groupe interorganisations de l'ONU pour l'estimation de la mortalité juvénile (IGME), dirigé par l'Unicef et auquel participent notamment l'OMS et la Banque mondiale.