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Selon une étude américaine, les parents de jeunes enfants auraient tendance à négliger leur alimentation et à devenir plus gros que les adultes sans enfants.
"Je fais souvent passer ses besoins avant les miens", déclare une mère participante. "Est-ce que je vais à la gym ? Non. Est-ce que je mange toujours équilibré ? Non."
Les chercheurs ont étudié 1520 adultes, âgés en moyenne de 25 ans, dont des parents d'enfants âgés de moins de 5 ans. D'après leurs travaux, les mères absorbent 368 calories de plus par jour que les femmes sans enfants. En consommant par exemple 7 boissons sucrées par semaine, contre 4. En outre, les mères ne réalisent que 2 heures d'activité physique hebdomadaire contre 3.
Une équation qui conduit inévitablement au surpoids : ces femmes ont ainsi un indice de masse corporelle de 27, là où il est conseillé de se situer entre 19 et 24.
Les pères, eux, s'en tirent mieux puisqu'ils affichent le même nombre de calories consommées par jour et le même IMC que les hommes sans enfants, malgré 2 heures d'activité physique hebdomadaire de moins.
L'agence AP, qui reprend cette étude parue lundi dans la revue Pediatrics, relève toutefois quelques failles dans le travail des chercheurs : il n'est par exemple pas précisé si les mères ont accouché récemment, et n'ont donc pas perdu tous les kilos pris au cours de leur grossesse.
"Cette étude n'a pas pour but de blâmer", explique de son côté Jerica Berge de l'Université de Minnesota. "Il s'agit d'identifier une période à haut risque" pour les parents.
D'autant que se reporter sur la nourriture rapide, généralement plus grasse, par facilité peut déboucher sur des habitudes alimentaires qui se répercuteront ensuite sur les enfants. Moralité, être parent n'est décidément pas une partie de plaisir.
"Je fais souvent passer ses besoins avant les miens", déclare une mère participante. "Est-ce que je vais à la gym ? Non. Est-ce que je mange toujours équilibré ? Non."
Les chercheurs ont étudié 1520 adultes, âgés en moyenne de 25 ans, dont des parents d'enfants âgés de moins de 5 ans. D'après leurs travaux, les mères absorbent 368 calories de plus par jour que les femmes sans enfants. En consommant par exemple 7 boissons sucrées par semaine, contre 4. En outre, les mères ne réalisent que 2 heures d'activité physique hebdomadaire contre 3.
Une équation qui conduit inévitablement au surpoids : ces femmes ont ainsi un indice de masse corporelle de 27, là où il est conseillé de se situer entre 19 et 24.
Les pères, eux, s'en tirent mieux puisqu'ils affichent le même nombre de calories consommées par jour et le même IMC que les hommes sans enfants, malgré 2 heures d'activité physique hebdomadaire de moins.
L'agence AP, qui reprend cette étude parue lundi dans la revue Pediatrics, relève toutefois quelques failles dans le travail des chercheurs : il n'est par exemple pas précisé si les mères ont accouché récemment, et n'ont donc pas perdu tous les kilos pris au cours de leur grossesse.
"Cette étude n'a pas pour but de blâmer", explique de son côté Jerica Berge de l'Université de Minnesota. "Il s'agit d'identifier une période à haut risque" pour les parents.
D'autant que se reporter sur la nourriture rapide, généralement plus grasse, par facilité peut déboucher sur des habitudes alimentaires qui se répercuteront ensuite sur les enfants. Moralité, être parent n'est décidément pas une partie de plaisir.