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Entre les plaquages à pleine vitesse et les contacts à répétition, le football américain traîne derrière lui une réputation de sport violent. Déjà accusée d’être à l’origine de traumatismes crâniens sévères, voilà que cette activité typiquement Made in USA augmenterait les risques de dépression. C’est ce que montrent deux études menées outre-Atlantique et présentées au congrès de l’Académie américaine de neurologie. Selon les Centers for Disease Control and Prévention (CDC) d’Atlanta entre 1, 6 et 3,8 millions de commotions cérébrales surviennent chaque année sur les terrains de sport aux Etats-Unis. Et ses blessures sont loin d’être anodines. Sur son site Internet, le CHU de Rouen les définit comme des « des altérations transitoires ou la perte de la connaissance suite à des lésions crâniennes fermées. La durée de l’état d’inconscience est de quelques secondes, mais elle peut être prolongée à plusieurs heures ».
Dans le premier travail, les équipes du Pr Nyaz Didehbani, du Center for BrainHealth (Université du Texas à Dallas), ont étudié le profil psychologique de 34 anciens joueurs de la Ligue nationale de football (NFL). Tous avaient été victimes d’au moins quatre commotions cérébrales durant leur carrière. Les chercheurs ont comparé les résultats à ceux d’un groupe témoin, sans antécédent de lésion cérébrale. Résultat, « il existe une forte corrélation entre les symptômes dépressifs, les changements d’humeur et le nombre de commotions», explique Nyaz Didehbani.
Dans le même ordre d’idée, une seconde équipe – du Southwestern Medical Center de Dallas cette fois – va plus loin et explique le pourquoi d’une telle observation.
Pour cela, les chercheurs ont recruté 26 anciens footballeurs de la NFL. Parmi eux, 5 souffraient de dépression. Tous ont subi une IRM cérébrale pour mesurer les dommages, précisément au niveau de leur substance blanche. Cette zone du cerveau considérée comme majeure au niveau de la transmission des informations.
En se basant sur la seule observation des images, les scientifiques ont tenté de déterminer les sportifs qui souffraient de dépression. Au final, leur taux de réussite s’est élevé à… 100%. Et la sévérité des symptômes serait aussi associée au degré d’atteinte de la substance blanche.
Dans le premier travail, les équipes du Pr Nyaz Didehbani, du Center for BrainHealth (Université du Texas à Dallas), ont étudié le profil psychologique de 34 anciens joueurs de la Ligue nationale de football (NFL). Tous avaient été victimes d’au moins quatre commotions cérébrales durant leur carrière. Les chercheurs ont comparé les résultats à ceux d’un groupe témoin, sans antécédent de lésion cérébrale. Résultat, « il existe une forte corrélation entre les symptômes dépressifs, les changements d’humeur et le nombre de commotions», explique Nyaz Didehbani.
Dans le même ordre d’idée, une seconde équipe – du Southwestern Medical Center de Dallas cette fois – va plus loin et explique le pourquoi d’une telle observation.
Pour cela, les chercheurs ont recruté 26 anciens footballeurs de la NFL. Parmi eux, 5 souffraient de dépression. Tous ont subi une IRM cérébrale pour mesurer les dommages, précisément au niveau de leur substance blanche. Cette zone du cerveau considérée comme majeure au niveau de la transmission des informations.
En se basant sur la seule observation des images, les scientifiques ont tenté de déterminer les sportifs qui souffraient de dépression. Au final, leur taux de réussite s’est élevé à… 100%. Et la sévérité des symptômes serait aussi associée au degré d’atteinte de la substance blanche.