Autres articles
-
Un teckel retrouvé après une fugue de 529 jours en Australie
-
Des pistes intéressantes contre la résistance aux antibiotiques
-
Plus de deux milliards de personnes risquent de basculer dans la pauvreté
-
La Chine annonce que sa capacité en énergie éolienne et solaire dépasse pour la première fois le thermique
-
Aux Pays-Bas, l'épineux problème des pesticides sur les fleurs
Les pays africains peuvent rompre leur dépendance de l'importation de produits alimentaires et, en une génération, produire suffisamment pour nourrir leur population en dépit des problèmes liés au changement climatique, dit une étude rendue publique jeudi.
La recherche de nouvelles plantes résistantes à la chaleur, aux sécheresses ou aux inondations, l'amélioration du soutien aux petits agriculteurs et une plus grande implication des dirigeants nationaux dans l'élaboration de politiques allant du transport à l'éducation sont nécessaires, conclut l'étude dirigée par Calestous Juma, professeur à Harvard.
Environ 70% des Africains travaillent dans l'agriculture, mais près de 250 millions de personnes, soit un quart de la population, sont sous-alimentées. Ce nombre a augmenté de 100 millions depuis 1990.
Calestous Juma, qui est professeur de développement international, explique que l'autosuffisance alimentaire nécessitera un bouleversement des politiques qui ont induit dans de nombreux pays une dépendance par rapport à l'aide alimentaire et aux importations.
"Le changement climatique rend les choses plus difficiles", a-t-il toutefois reconnu dans une interview accordée à Reuters à l'occasion de la parution de l'étude, qui coïncide avec une réunion, jeudi en Tanzanie, de plusieurs dirigeants africains et avec la conférence sur le climat de Cancun, au Mexique.
Le groupe d'études de l'Onu sur le climat estime que quelque 220 millions de personnes risquent de connaître d'ici 2020 des difficultés supplémentaires d'approvisionnement en eau. Le continent africain, dit-il, sera confronté à davantage de canicules, d'inondations, de glissements de terrain, de sécheresses et à une désertification accrue.
Selon Juma, les dirigeants africains devront davantage s'impliquer dans le règlement des problèmes touchant à l'eau, l'énergie, les transports, les communications et l'éducation.
Si par exemple l'armée refuse de construire une route réclamée par le ministre de l'Agriculture pour créer un axe vital de distribution de nourriture, le président, qui est le commandant en chef de l'armée, a le pouvoir d'ordonner la construction de cette route.
La recherche, notamment sur les OGM, peut contribuer au développement de nouvelles variétés, peut-être en exploitant des caractéristiques de variétés locales, note Calestous Juma.
La recherche de nouvelles plantes résistantes à la chaleur, aux sécheresses ou aux inondations, l'amélioration du soutien aux petits agriculteurs et une plus grande implication des dirigeants nationaux dans l'élaboration de politiques allant du transport à l'éducation sont nécessaires, conclut l'étude dirigée par Calestous Juma, professeur à Harvard.
Environ 70% des Africains travaillent dans l'agriculture, mais près de 250 millions de personnes, soit un quart de la population, sont sous-alimentées. Ce nombre a augmenté de 100 millions depuis 1990.
Calestous Juma, qui est professeur de développement international, explique que l'autosuffisance alimentaire nécessitera un bouleversement des politiques qui ont induit dans de nombreux pays une dépendance par rapport à l'aide alimentaire et aux importations.
"Le changement climatique rend les choses plus difficiles", a-t-il toutefois reconnu dans une interview accordée à Reuters à l'occasion de la parution de l'étude, qui coïncide avec une réunion, jeudi en Tanzanie, de plusieurs dirigeants africains et avec la conférence sur le climat de Cancun, au Mexique.
Le groupe d'études de l'Onu sur le climat estime que quelque 220 millions de personnes risquent de connaître d'ici 2020 des difficultés supplémentaires d'approvisionnement en eau. Le continent africain, dit-il, sera confronté à davantage de canicules, d'inondations, de glissements de terrain, de sécheresses et à une désertification accrue.
Selon Juma, les dirigeants africains devront davantage s'impliquer dans le règlement des problèmes touchant à l'eau, l'énergie, les transports, les communications et l'éducation.
Si par exemple l'armée refuse de construire une route réclamée par le ministre de l'Agriculture pour créer un axe vital de distribution de nourriture, le président, qui est le commandant en chef de l'armée, a le pouvoir d'ordonner la construction de cette route.
La recherche, notamment sur les OGM, peut contribuer au développement de nouvelles variétés, peut-être en exploitant des caractéristiques de variétés locales, note Calestous Juma.