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Des chercheurs de plusieurs pays européens ont analysé la réaction de bactéries E. coli face à différentes concentrations de trois antibiotiques couramment utilisés. Si des doses élevées ralentissent le rythme auquel les bactéries deviennent résistantes, elles débouchent aussi sur des microbes “en meilleure forme”, avec un taux de reproduction plus rapide, conclut leur étude, publiée dansla revue Royal Society Biology Letters.
“Nous estimons que le taux de croissance est un bon indicateur de leur forme, avec l’hypothèse qu’une souche qui croît plus vite a plus de chances de prendre le dessus sur les autres et de devenir dominante”, a expliqué à l’AFP Mato Lagator, biologiste à l’université de Manchester et auteur principal de l’étude.
Ces résultats “ajoutent une dimension supplémentaire au problème du dosage optimal des antibiotiques”, écrivent les chercheurs, jugeant que l’utilisation de doses plus élevées représente un “dilemme”. “Les nouveaux médicaments sont développés avec un objectif principal: leur efficacité à se débarrasser de l’infection. Mais on prend rarement en compte la probabilité que les bactéries ciblées deviennent résistantes à ces médicaments, tout comme le niveau de forme dessouches résistantes qui risquent d’émerger”, souligne Mato Lagator. “Se concentrer sur le bénéfice immédiat - le traitement est plus efficace à des doses plus élevées - sans s’attacher à comprendre les conséquences à long terme peut poser problème”, ajoute-t-il, appelant à plus de recherches dans ce domaine.