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Le doublement du montant du salaire fédéral minimum proposé par le président américain Joe Biden aboutirait à la suppression de 1,4 million d’emplois d’ici 2025 mais, dans le même temps, sortirait 900.000 personnes de la pauvreté, selon une étude publiée lundi. Cette mesure accroîtrait également les salaires de 27 millions de travailleurs supplémentaires, selon un rapport des services du budget du Congrès (CBO) montrant que l’augmentation globale des revenus l’emporte sur les suppressions d’emplois potentielles.
Le rapport du CBO dresse un tableau mitigé des avantages du plan visant à relever progressivement le salaire plancher aux Etats-Unis à 15 dollars de l’heure d’ici 2025, contre 7,25 dollars actuellement. Cette mesure a été proposée par le président démocrate dans le cadre de son plan économique. Celui-ci martèle que les avantages l’emporteraient in fine sur les coûts d’une telle mesure. Le salaire horaire minimum est inchangé depuis juillet 2009 mais certains Etats et certaines villes, comme Seattle et New York City, ont déjà imposé des salaires minima plus élevés. Les partisans de l’augmentation du salaire minimum fédéral estiment qu’il s’agit d’une mesure clé pour lutter contre le creusement des inégalités aux Etats-Unis, en particulier chez les minorités - noires et hispaniques - qui ont souffert de manière disproportionnée de la pandémie de Covid-19. Mais d’autres estiment que cette mesure va nuire aux petites entreprises.
Joe Biden a reconnu, dans un entretien à CBS la semaine dernière, que cette proposition ne serait probablement pas incluse dans son plan de sauvetage économique de 1.900 milliards de dollars, mais il reste attaché à cette mesure. Le rapport du CBO fait apparaître que des salaires plus élevés conduiraient des employeurs à répercuter certains des coûts accrus sur les consommateurs, ce qui entraînerait une baisse de la consommation et, in fine, des pertes d’emplois. L’étude note également que d’autres entreprises auront recours à l’automatisation. A l’inverse, cette mesure dynamiserait la consommation des travailleurs disposant de faibles revenus, ce qui “réduirait la baisse de l’emploi pendant plusieurs années” après l’entrée en vigueur de la hausse des salaires. L’étude estime ainsi que le salaire net grimperait de 333 milliards de dollarssur une décennie jusqu’en 2031, les 509 milliards de dollars de salaires plus élevés compensant largement les 175 milliards de dollars de pertes de salaires en raison des suppressions d’emplois attendues. La question de savoir si un salaire minimum à 15 dollars de l’heure aurait un impact positif ou négatif sur l’économie toute entière est ancienne et ne fait pas consensus. L’Economic Policy Institute, un groupe de réflexion progressiste, a ainsi déclaré lundi que l’analyse du CBO était “tout simplement erronée”, soulignant que d’autres rapports n’ont montré aucun impact négatif sur l’emploi.
Le rapport du CBO dresse un tableau mitigé des avantages du plan visant à relever progressivement le salaire plancher aux Etats-Unis à 15 dollars de l’heure d’ici 2025, contre 7,25 dollars actuellement. Cette mesure a été proposée par le président démocrate dans le cadre de son plan économique. Celui-ci martèle que les avantages l’emporteraient in fine sur les coûts d’une telle mesure. Le salaire horaire minimum est inchangé depuis juillet 2009 mais certains Etats et certaines villes, comme Seattle et New York City, ont déjà imposé des salaires minima plus élevés. Les partisans de l’augmentation du salaire minimum fédéral estiment qu’il s’agit d’une mesure clé pour lutter contre le creusement des inégalités aux Etats-Unis, en particulier chez les minorités - noires et hispaniques - qui ont souffert de manière disproportionnée de la pandémie de Covid-19. Mais d’autres estiment que cette mesure va nuire aux petites entreprises.
Joe Biden a reconnu, dans un entretien à CBS la semaine dernière, que cette proposition ne serait probablement pas incluse dans son plan de sauvetage économique de 1.900 milliards de dollars, mais il reste attaché à cette mesure. Le rapport du CBO fait apparaître que des salaires plus élevés conduiraient des employeurs à répercuter certains des coûts accrus sur les consommateurs, ce qui entraînerait une baisse de la consommation et, in fine, des pertes d’emplois. L’étude note également que d’autres entreprises auront recours à l’automatisation. A l’inverse, cette mesure dynamiserait la consommation des travailleurs disposant de faibles revenus, ce qui “réduirait la baisse de l’emploi pendant plusieurs années” après l’entrée en vigueur de la hausse des salaires. L’étude estime ainsi que le salaire net grimperait de 333 milliards de dollarssur une décennie jusqu’en 2031, les 509 milliards de dollars de salaires plus élevés compensant largement les 175 milliards de dollars de pertes de salaires en raison des suppressions d’emplois attendues. La question de savoir si un salaire minimum à 15 dollars de l’heure aurait un impact positif ou négatif sur l’économie toute entière est ancienne et ne fait pas consensus. L’Economic Policy Institute, un groupe de réflexion progressiste, a ainsi déclaré lundi que l’analyse du CBO était “tout simplement erronée”, soulignant que d’autres rapports n’ont montré aucun impact négatif sur l’emploi.