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Au Royaume-Uni, confronté à une inflation des prix alimentaires à des niveaux historiquement élevés, avoir faim "devient la nouvelle norme" pour des millions de personnes, selon une étude de l'Institute of Development Studies (IDS) de l'Université du Sussex publiée mardi.
"Il est préoccupant que 14% de la population britannique souffre de pauvreté alimentaire. L'accès à la nourriture au Royaume-Uni est très inéquitable", relève Melissa Leach, directrice de l'IDS, dans un communiqué.
De moins d'une centaine de banques alimentaires au Royaume-Uni il y a dix ans, le nombre est passé à plus de 2.000 en 2021, avec 9,7 millions de personnes en situation de pauvreté alimentaire en septembre 2022, selon l'étude publiée mardi.
"Au cours de la dernière décennie, les organisations caritatives sont intervenues pour combler les lacunes laissées par l'Etat, mais ce n'est pas une manière acceptable ou durable de lutter contre la prévalence croissante de la faim", poursuit Mme Leach.
La publication de cette étude intervient alors que la flambée des prix alimentaires outre-Manche est à des niveaux historiquement très élevés, à plus de 18% sur un an en mai selon les derniers chiffres officiels, malgré un léger ralentissement.
Touchés par une sévère crise de la vie, avec une inflation qui a persisté le mois dernier à 8,7%, les Britanniques achètent désormais moins de nourriture, selon des données publiées la semaine dernière.
Sous pression pour faire baisser les prix, les principales chaînes de supermarchés britanniques ont assuré mardi devant une commission parlementaire faire tout leur possible.
Le gendarme britannique de la concurrence, la CMA, se penche actuellement sur le secteur pour savoir si certains détaillants pourraient profiter de prix trop élevés.
Mais "nous n'avons pas augmenté nos bénéfices d'une année sur l'autre", a assuré mardi devant une commission parlementaire le directeur commercial du géant britannique du secteur Tesco, Gordon Gafa.
Tesco, qui s'efforce de contenir ses prix et rivalise avec ses concurrents low cost, a affirmé récemment voir "de premiers signes" que l'inflation commence à ralentir.
"L'inflation alimentaire a ralenti pour le deuxième mois consécutif, en particulier pour les produits frais, les détaillants ayant réduit le prix de nombreux produits de base, notamment le lait, le fromage et les oeufs", a abondé mardi Helen Dickinson, directrice générale de la fédération de commerçants British Retail Consortium (BRC).
"Il est préoccupant que 14% de la population britannique souffre de pauvreté alimentaire. L'accès à la nourriture au Royaume-Uni est très inéquitable", relève Melissa Leach, directrice de l'IDS, dans un communiqué.
De moins d'une centaine de banques alimentaires au Royaume-Uni il y a dix ans, le nombre est passé à plus de 2.000 en 2021, avec 9,7 millions de personnes en situation de pauvreté alimentaire en septembre 2022, selon l'étude publiée mardi.
"Au cours de la dernière décennie, les organisations caritatives sont intervenues pour combler les lacunes laissées par l'Etat, mais ce n'est pas une manière acceptable ou durable de lutter contre la prévalence croissante de la faim", poursuit Mme Leach.
La publication de cette étude intervient alors que la flambée des prix alimentaires outre-Manche est à des niveaux historiquement très élevés, à plus de 18% sur un an en mai selon les derniers chiffres officiels, malgré un léger ralentissement.
Touchés par une sévère crise de la vie, avec une inflation qui a persisté le mois dernier à 8,7%, les Britanniques achètent désormais moins de nourriture, selon des données publiées la semaine dernière.
Sous pression pour faire baisser les prix, les principales chaînes de supermarchés britanniques ont assuré mardi devant une commission parlementaire faire tout leur possible.
Le gendarme britannique de la concurrence, la CMA, se penche actuellement sur le secteur pour savoir si certains détaillants pourraient profiter de prix trop élevés.
Mais "nous n'avons pas augmenté nos bénéfices d'une année sur l'autre", a assuré mardi devant une commission parlementaire le directeur commercial du géant britannique du secteur Tesco, Gordon Gafa.
Tesco, qui s'efforce de contenir ses prix et rivalise avec ses concurrents low cost, a affirmé récemment voir "de premiers signes" que l'inflation commence à ralentir.
"L'inflation alimentaire a ralenti pour le deuxième mois consécutif, en particulier pour les produits frais, les détaillants ayant réduit le prix de nombreux produits de base, notamment le lait, le fromage et les oeufs", a abondé mardi Helen Dickinson, directrice générale de la fédération de commerçants British Retail Consortium (BRC).