Autres articles
-
Un teckel retrouvé après une fugue de 529 jours en Australie
-
Des pistes intéressantes contre la résistance aux antibiotiques
-
Plus de deux milliards de personnes risquent de basculer dans la pauvreté
-
La Chine annonce que sa capacité en énergie éolienne et solaire dépasse pour la première fois le thermique
-
Aux Pays-Bas, l'épineux problème des pesticides sur les fleurs
D'ores et déjà capables de renifler de la drogue, des armes et des cadavres, des chiens mexicains sont désormais entraînés à la détection de personnes atteintes de Covid-19. Leur entraînement s'est tenu dans la ville mexicaine de Xalapa, dans l'Etat de Veracruz (est). En tout, sept brigades canines d'Amérique latine y ont ainsi bénéficié de l'expérience a qui se parla police du Salvador. L'odorat prodigieux de ces chiens leur permet de détecter le virus avant même que les personnes ne développent des symptômes,selon des études sur lesquelles repose leur formation. L'initiative salvadorienne prévoit notamment le recours à des parfums artificiels semblables à l'odeur de la transpiration d'une personne contaminée par le coronavirus. "Ce n'est pas simple car les souches de Covid19 changent beaucoup. Mais nous avons réussi à synthétiser celles que nous connaissons et nous en avons extrait des odeurs artificielles pour entraîner les chiens", explique à l'AFP Wilber Alarcón, de la police antidrogue du Salvador.
Wilber Alarcón indique qu'au cours de leur entraînement, les chiens se sont montrés très efficaces pour identifier les éléments associés au coronavirus. Un escadron de 15 animaux devrait, dans trois mois, commencer à patrouiller dans les aéroports, les gares routières et aux postes frontières. Lorsqu'ils identifieront une personne suspectée d'être contaminée, un protocole d'isolement sera appliqué, a précisé le formateur.
Ces "arômes artificiels" sont également utilisés pour détecter la cocaïne, l'héroïne, la marijuana et les explosifs. Au Mexique, où les autorités font état de quelque 80.000 disparus entre 2006 et 2020, certaines entreprises proposent aussi des variétés de "senteurs" telles que "cadavre putréfié, cadavre frais ou noyé".
Des programmes similaires sont en oeuvre dans d'autres pays de la région comme l'Argentine, le Brésil, le Chili, la Colombie. Au Mexique, les autorités de l'Etat de Sonora et des associations privées travaillent à la formation d'une douzaine de chiens Golden retrievers, Labradors, Bergers allemands et belges. Au Chili, a été déployée fin 2020 une première brigade "certifiée" de l'école de formation canine des carabiniers, dans des sites à forte mobilité.
L'objectif est d'amener ces équipes dans d'autres régions du pays. Des projets d'utilisation de chiens contre la Covid-19 sont également à l'étude dans une vingtaine de pays dans le monde comme la France, les Etats-Unis ou la République tchèque. Il y a été démontré qu'ils'agit d'un moyen rapide et efficace pour briser la chaîne de contagion, compte tenu, par exemple, du temps nécessaire aux tests de laboratoire.
Citant une étude américaine datant d'une dizaine d'années, les dresseurs tchèques expliquent que les virus modifient les tissus humains et affectent les marqueurs olfactifs des personnes, qui peuvent être détectés par les chiens.
La contribution des chiens à la maîtrise de la pandémie vient enrichir leur palmarès olfactif déjà important dans la détection de certains types de cancer et dans la lutte contre la criminalité. Les chiens de la compagnie K9, une force d'élite du gouvernement de Veracruz qui organise la session d'entraînement à Xalapa, se targuent de dizaines de certifications et de championnats internationaux. La valeur d'un des chiens participants est estimée
Wilber Alarcón indique qu'au cours de leur entraînement, les chiens se sont montrés très efficaces pour identifier les éléments associés au coronavirus. Un escadron de 15 animaux devrait, dans trois mois, commencer à patrouiller dans les aéroports, les gares routières et aux postes frontières. Lorsqu'ils identifieront une personne suspectée d'être contaminée, un protocole d'isolement sera appliqué, a précisé le formateur.
Ces "arômes artificiels" sont également utilisés pour détecter la cocaïne, l'héroïne, la marijuana et les explosifs. Au Mexique, où les autorités font état de quelque 80.000 disparus entre 2006 et 2020, certaines entreprises proposent aussi des variétés de "senteurs" telles que "cadavre putréfié, cadavre frais ou noyé".
Des programmes similaires sont en oeuvre dans d'autres pays de la région comme l'Argentine, le Brésil, le Chili, la Colombie. Au Mexique, les autorités de l'Etat de Sonora et des associations privées travaillent à la formation d'une douzaine de chiens Golden retrievers, Labradors, Bergers allemands et belges. Au Chili, a été déployée fin 2020 une première brigade "certifiée" de l'école de formation canine des carabiniers, dans des sites à forte mobilité.
L'objectif est d'amener ces équipes dans d'autres régions du pays. Des projets d'utilisation de chiens contre la Covid-19 sont également à l'étude dans une vingtaine de pays dans le monde comme la France, les Etats-Unis ou la République tchèque. Il y a été démontré qu'ils'agit d'un moyen rapide et efficace pour briser la chaîne de contagion, compte tenu, par exemple, du temps nécessaire aux tests de laboratoire.
Citant une étude américaine datant d'une dizaine d'années, les dresseurs tchèques expliquent que les virus modifient les tissus humains et affectent les marqueurs olfactifs des personnes, qui peuvent être détectés par les chiens.
La contribution des chiens à la maîtrise de la pandémie vient enrichir leur palmarès olfactif déjà important dans la détection de certains types de cancer et dans la lutte contre la criminalité. Les chiens de la compagnie K9, une force d'élite du gouvernement de Veracruz qui organise la session d'entraînement à Xalapa, se targuent de dizaines de certifications et de championnats internationaux. La valeur d'un des chiens participants est estimée