Assemblée générale du CODM-handball : Kinani porté à la présidence

Même le célèbre Paul le poulpe, de son vivant, n’aurait pas prédit il y a quelques mois ce scénario. Candidat unique, Kinani a eu gain de cause et a été élu dans le calme, après un long mois de marasme, nouveau président du CODM handball, jeudi dernier au siège du comité directeur du CODM alors qu’on s’attendait à des scènes houleuses.  Car beaucoup d’observateurs voyaient d’un mauvais œil le vide laissé par les dirigeants démissionnaires, las et fatigués de gérer la misère à tous les niveaux. Sans projets, sans formation, sans relève et sans moyens financiers stables, le CODM, section handball a fini par se rendre à l’évidence pour vivre la crise amorcée il y a plus de huit ans, mais transformée en succès à haut risque par des responsables à la recherche constante de la gloire.
Maintenant que Kinani est seul maître à bord, puisque son seul « concurrent » a retiré sa candidature, il reste à constituer un comité soudé et responsable. Avec de jeunes membres susceptibles de donner un nouvel élan au club dans cette période aussi délicate qu’importante, et où le CODM joue gros dans une poule unique avec beaucoup de déplacements et de frais.
Cependant, le président inattendu mais élu peut-il combattre avec ses modestes moyens  le mal qui ronge le club avec en premier lieu des dirigeants inamovibles qui ont rendu bas le niveau de gestion, le climat malsain des finances du club, l’ignorance qui sévit dans le quotidien de l’équipe et ce matériel et équipement qui disparaissent chaque début de saison?
Comment le nouveau président agira-t-il, sachant que la majorité des joueurs du club qui ont signé et distribué le jour même une pétition, refusent catégoriquement de le reconnaître comme premier responsable, et par conséquent de jouer dorénavant pour le CODM?
 Signalons que le championnat débutera le 27 novembre courant en poule unique, alors que jusqu'à présent les entraînements n’ont pas encore démarré puisque ni les joueurs ni les entraîneurs ne semblent admettre la situation actuelle.
AZZEDDINE  ABAOUI