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Après l’adoption de la Constitution controversée en Egypte : Morsi annonce un remaniement du gouvernement


Libé
Vendredi 28 Décembre 2012

Après l’adoption de la Constitution controversée en Egypte : Morsi annonce un remaniement du gouvernement
Le président égyptien Mohamed Morsi a annoncé un remaniement du gouvernement pour «mieux répondre aux défis économiques» de l’Egypte, en proie à une crise politique au lendemain de l’adoption de la Constitution controversée.
«Je vais déployer tous mes efforts pour soutenir l’économie égyptienne, qui fait face à d’énormes défis mais a aussi de grandes chances de croissance, et je ferai tous les changements nécessaires dont a besoin cette mission, celle de la croissance et de la production», a-t-il dit dans une allocution télévisée.
A cet effet, il a affirmé avoir chargé Hicham Qandil, le Premier ministre, en vue de «procéder aux remaniements ministériels nécessaires».
M. Morsi s’est réjoui de l’adoption de la nouvelle Constitution, qui reflète selon lui «la libre volonté des Egyptiens» et «l’esprit de la révolution du 25 janvier», qui a renversé Hosni Moubarak début 2011.
La nouvelle Constitution a été adoptée par 63,8% des votants, une majorité confortable mais toutefois assortie d’une faible mobilisation des 52 millions d’électeurs inscrits, qui ne sont que 32,9% à avoir voté lors du référendum des 15 et 22 décembre.
Le chef de l’Etat a reconnu avoir dû prendre «des décisions difficiles» pour faire passer la nouvelle Constitution, censée mener à «une nouvelle ère, avec plus de stabilité et de sécurité».
Le président a aussi défendu le référendum, qui s’est déroulé sous haute tension et a été émaillé, selon l’opposition et plusieurs ONG, d’une série d’irrégularités et de fraudes.
«Le référendum s’est tenu dans une transparence totale et sous supervision judiciaire complète», a-t-il assuré, qualifiant de «phénomène sain» le vif débat politique qui a eu lieu.
M. Morsi a de même réitéré son appel à l’opposition pour participer à un dialogue national, en estimant que «le dialogue est devenu une nécessité».
Le Front du salut national (FSN), principale coalition de l’opposition rassemblant des forces politiques libérales et de gauche présidée par le Prix Nobel de la paix Mohamed El Baradei, avait refusé ce dialogue.


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