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Faire du sport pourrait améliorer vos nuits! Selon une récente étude réalisée par l'American Heart Association et publiée dans la revue Circulation, l'entraînement physique pourrait être un traitement complémentaire utile pour les personnes souffrant d'apnée obstructive du sommeil modérée à sévère.
Pour rappel, la maladie se caractérise par des ronflements bruyants et une respiration perturbée et peut augmenter le risque de maladie cardiaque, d'accident vasculaire cérébral et de déclin cognitif. "L'exercice physique semble être un traitement non pharmacologique attrayant et complémentaire", a en effet déclaré la chercheuse principale de l'étude Linda Massako Ueno-Pardi, professeure agrégée à l'École des arts, des sciences et des sciences humaines de l'Université de São Paulo au Brésil et collaboratrice de l'Institut américain de cardiologie.
Apnée du sommeil : des symptômes réduits en 6 mois
L'apnée du sommeil est généralement traitée PPC, c'est-à-dire ventilation en pression positive continue des voies respiratoires. Une respiration assistée qui se fait grâce à une machine qui pousse l'air à travers un masque dans les voies respiratoires pour les maintenir ouvertes pendant qu'une personne dort. Selon une déclaration scientifique de l'American Heart Association publiée en juin dernier, entre 40% et 80% des personnes atteintes de maladies cardiovasculaires souffrent d'apnée du sommeil.
Des études antérieures avaient déjà démontré que les personnes souffrant d'apnée du sommeil subissaient une diminution du métabolisme cérébral ou la capacité du cerveau à obtenir du glucose et l'utiliser correctement alors que c'est sa principale source de carburant. Un problème pouvant altérer les fonctions cognitives.
L'étude réalisée par Linda Massako Ueno-Pardi et son équipe avait donc pour but de voir si l'exercice physique pouvait aider à corriger ce problème. Cette nouvelle étude réalisée sur 47 adultes brésiliens souffrant d'apnée obstructive du sommeil modérée à sévère s'est appuyée sur une petite étude publiée en 2019 dans la revue Brain Plasticity démontrant que l'activité aérobique améliorait le métabolisme du glucose cérébral et la fonction exécutive chez les adultes d'âge moyen ayant un risque de développer la maladie d'Alzheimer.
Ils ont donc fait faire de l'exercice à la moitié de leurs 47 participants à l'étude pendant 60 minutes trois fois par semaine pendant six mois. L'autre moitié des personnes n'effectuaient aucune activité physique. À noter que l'exercice physique supervisé comprenait cinq minutes d'échauffement, 25-40 minutes de vélo stationnaire, 10 minutes de renforcement musculaire et cinq minutes de récupération.
Le sport, une option curative ?
Résultat, au bout de six mois, les personnes ayant réalisé de l'exercice ont montré une amélioration de la capacité du cerveau à utiliser le glucose, une réduction des symptômes d'apnée du sommeil et une amélioration de le fonction cognitive, y compris une amélioration de 32% de l'attention et de la fonction exécutive. "Nos traitements actuels impliquent en grande partie de pousser l'air dans les voies respiratoires des gens, ce qui est formidable, et cela fonctionne. Mais c'est une sorte d'instrument contondant. L'entraînement physique est une option qui pourrait être bénéfique et peut-être même curative.
Ceci est particulièrement important avec une maladie où notre traitement de référence n'est pas curatif", assure Michael Grandner, directeur du programme de recherche sur le sommeil et la santé et professeur agrégé de psychiatrie au Collège de médecine de l'Université d'Arizona à Tucson. I Les auteurs de l'étude estiment donc que l'exercice physique devrait être ajouté au protocole de traitement de l'apnée du sommeil. Pour rappel, au moins 30% des plus de 65 ans souffrent d’apnée du sommeil selon l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm).
Pour rappel, la maladie se caractérise par des ronflements bruyants et une respiration perturbée et peut augmenter le risque de maladie cardiaque, d'accident vasculaire cérébral et de déclin cognitif. "L'exercice physique semble être un traitement non pharmacologique attrayant et complémentaire", a en effet déclaré la chercheuse principale de l'étude Linda Massako Ueno-Pardi, professeure agrégée à l'École des arts, des sciences et des sciences humaines de l'Université de São Paulo au Brésil et collaboratrice de l'Institut américain de cardiologie.
Apnée du sommeil : des symptômes réduits en 6 mois
L'apnée du sommeil est généralement traitée PPC, c'est-à-dire ventilation en pression positive continue des voies respiratoires. Une respiration assistée qui se fait grâce à une machine qui pousse l'air à travers un masque dans les voies respiratoires pour les maintenir ouvertes pendant qu'une personne dort. Selon une déclaration scientifique de l'American Heart Association publiée en juin dernier, entre 40% et 80% des personnes atteintes de maladies cardiovasculaires souffrent d'apnée du sommeil.
Des études antérieures avaient déjà démontré que les personnes souffrant d'apnée du sommeil subissaient une diminution du métabolisme cérébral ou la capacité du cerveau à obtenir du glucose et l'utiliser correctement alors que c'est sa principale source de carburant. Un problème pouvant altérer les fonctions cognitives.
L'étude réalisée par Linda Massako Ueno-Pardi et son équipe avait donc pour but de voir si l'exercice physique pouvait aider à corriger ce problème. Cette nouvelle étude réalisée sur 47 adultes brésiliens souffrant d'apnée obstructive du sommeil modérée à sévère s'est appuyée sur une petite étude publiée en 2019 dans la revue Brain Plasticity démontrant que l'activité aérobique améliorait le métabolisme du glucose cérébral et la fonction exécutive chez les adultes d'âge moyen ayant un risque de développer la maladie d'Alzheimer.
Ils ont donc fait faire de l'exercice à la moitié de leurs 47 participants à l'étude pendant 60 minutes trois fois par semaine pendant six mois. L'autre moitié des personnes n'effectuaient aucune activité physique. À noter que l'exercice physique supervisé comprenait cinq minutes d'échauffement, 25-40 minutes de vélo stationnaire, 10 minutes de renforcement musculaire et cinq minutes de récupération.
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Ceci est particulièrement important avec une maladie où notre traitement de référence n'est pas curatif", assure Michael Grandner, directeur du programme de recherche sur le sommeil et la santé et professeur agrégé de psychiatrie au Collège de médecine de l'Université d'Arizona à Tucson. I Les auteurs de l'étude estiment donc que l'exercice physique devrait être ajouté au protocole de traitement de l'apnée du sommeil. Pour rappel, au moins 30% des plus de 65 ans souffrent d’apnée du sommeil selon l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm).