Autres articles
-
Trump se déguise en pape sur les réseaux sociaux et s'attire des critiques
-
Le Royaume-Uni forcé de revoir le service du thé à l'exposition universelle d'Osaka
-
Déclin des populations d'oiseaux en Amérique du Nord
-
Louer une poule, nouvelle mode contre la flambée du prix des œufs aux Etats-Unis
-
Avec un gâteau de 121 mètres, la France récupère le record du plus grand fraisier du monde
Une dizaine d'explorateurs, français pour la majorité, ont quitté ce mardi 20 décembre la base franco-italienne Concordia, située à 3.200 mètres d'altitude en Antarctique. Leur expédition censée durer un mois leur fera parcourir quelque 1.200 kilomètres en direction du pôle Sud, dont la conquête a fêté ses cent ans le 14 décembre. Les chercheurs traverseront sous des températures atteignant - 40°C, des zones encore jamais foulées par l'homme, mais seulement survolées par des satellites et des avions, rapporte l'AFP.
Leur objectif ? Découvrir en profondeur des glaces datant de plus d'un million d'années. Celles-ci constitueraient un véritable trésor qui leur permettrait de mieux comprendre l'évolution du climat au fil des millénaires. Les scientifiques devraient atteindre la base russe de Vostok, à 600 kilomètres de leur point de départ, au début du mois de janvier. Après quelques jours de halte, ils rentreront par un autre chemin, plus au sud. Leur retour est prévu pour le 22 janvier.
Pendant ce périple, les explorateurs étudieront les caractéristiques physiques et chimiques de la neige, et installeront plusieurs stations météo. Mais leur principale mission est l'identification des "zones qui sont a priori les plus favorables pour trouver les glaces les plus anciennes", explique Michel Fily, le directeur adjoint de l'Observatoire des sciences de l'univers de Grenoble. Un forage de 150 mètres sera ensuite réalisé afin de mesurer le potentiel du site. Mais extraire ces fameuses glaces, si elles sont découvertes, ne serait pas chose aisée. Les chercheurs estiment en effet qu'une dizaine d'années seront nécessaires pour remonter les glaces des profondeurs de l'Antarctique, et ainsi, espèrent-ils, comprendre comment et pourquoi les cycles climatiques ont soudainement changé voilà un million d'années.
"Pour élucider les différentes hypothèses, on a besoin de caractériser la quantité de CO2 présente dans l'atmosphère à cette époque-là", explique Jérôme Chappellaz, responsable de l'équipe "climat" du Laboratoire de glaciologie et géophysique de l'environnement (LGGE). "Et le seul moyen de le faire, c'est de remonter une carotte" de glace.
Leur objectif ? Découvrir en profondeur des glaces datant de plus d'un million d'années. Celles-ci constitueraient un véritable trésor qui leur permettrait de mieux comprendre l'évolution du climat au fil des millénaires. Les scientifiques devraient atteindre la base russe de Vostok, à 600 kilomètres de leur point de départ, au début du mois de janvier. Après quelques jours de halte, ils rentreront par un autre chemin, plus au sud. Leur retour est prévu pour le 22 janvier.
Pendant ce périple, les explorateurs étudieront les caractéristiques physiques et chimiques de la neige, et installeront plusieurs stations météo. Mais leur principale mission est l'identification des "zones qui sont a priori les plus favorables pour trouver les glaces les plus anciennes", explique Michel Fily, le directeur adjoint de l'Observatoire des sciences de l'univers de Grenoble. Un forage de 150 mètres sera ensuite réalisé afin de mesurer le potentiel du site. Mais extraire ces fameuses glaces, si elles sont découvertes, ne serait pas chose aisée. Les chercheurs estiment en effet qu'une dizaine d'années seront nécessaires pour remonter les glaces des profondeurs de l'Antarctique, et ainsi, espèrent-ils, comprendre comment et pourquoi les cycles climatiques ont soudainement changé voilà un million d'années.
"Pour élucider les différentes hypothèses, on a besoin de caractériser la quantité de CO2 présente dans l'atmosphère à cette époque-là", explique Jérôme Chappellaz, responsable de l'équipe "climat" du Laboratoire de glaciologie et géophysique de l'environnement (LGGE). "Et le seul moyen de le faire, c'est de remonter une carotte" de glace.