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C’est le plus long sit-in de protestation au Maroc ! A Alebban, une vingtaine de kilomètres de Tinghir, les habitants de la commune d’Imider réclament, depuis 2011, leur droit au travail, à la terre et à l’eau. Dans leurs luttes pacifiques, ils ont usé de tous les moyens, dont celui de filmer leurs conditions sociales et leurs luttes à travers des documentaires pour dénoncer le groupe Managem, qui exploite la mine d’Imider depuis 1969.
Le dernier film tourné à cet effet s’intitule «Amussu», dont l’avant-première aura lieu le 9 février sur le désormais célèbre mont de protestation : Alebban. Il raconte l’histoire de plus de sept ans et demi de sit-in … la résistance d’un petit village situé dans le sud-est du Maroc, «devant l’exploitation abusive de la plus grande mine d’argent en Afrique du Nord, la société métallurgique d’Imider, filière du groupe Managem, pour revendiquer notre droit à l'eau, à la terre et à une vie décente».
Produit par la communauté d’Imider, «Amussu» qui est tourné en langue amazighe mais disponible également dans d’autres langues, plonge le public dans un monde méconnu même par de nombreux militants de la cause d’Imider, celui de la vie quotidienne des manifestants, des sit-in organisés, des souffrances et sacrifices de ces protestataires, puisqu’il relate des histoires en combinant deux supports, à savoir la poésie et l’image.
Il sera ainsi question dans ce documentaire d’histoires humaines auxquelles peu de gens ont été exposés, pour lever le voile sur les différents types de comportements régissant les relations entre les habitants et leurs terres, fondées sur l’héritage du savoir ancestral, les connaissances locales et les lois coutumières, qui témoignent de modèles de solidarité en vigueur dans les tribus amazighes d’antan.
«Après cinq ans de sit-in sans arrêt, nous nous sommes lancés dans la réalisation de ce long métrage avec la contribution d’un militant de notre cause. Il s’agit de Nadir Bouhmouch, jeune réalisateur marocain avec lequel nous avions précédemment collaboré pour la réalisation de deux courts métrages et grâce à qui nous avons pu donner sa juste valeur à ce travail artistique», confie Moha, l’un des activistes du mouvement «Sur la voie de 96», lequel mouvement rassemble les membres de la tribu Imider, hommes et femmes, enfants et adultes, étudiants et agriculteurs.
Et Moha d’ajouter : «Le nom de notre mouvement «Sur la voie de 96» a été créé lors d’un Agraw (rassemblement général conforme aux coutumes tribales), en hommage à la manifestation pacifique de notre communauté réprimée en 1996».
« Amussu » est un documentaire qui met en avant un ancien proverbe amazigh «Tar izli ur tamu» qui signifie : un évènement sans poésie est un événement qui n’a jamais eu lieu.
Il ne faut pas oublier qu’une œuvre ne pouvait occulter des différences de vision entre les militants d’Imider d’une part et le réalisateur et son équipe de l’autre. Mais le grand acquis est que les jeunes d’Imider sont convaincus de leur droit indéniable à la liberté d’expression.
Le dernier film tourné à cet effet s’intitule «Amussu», dont l’avant-première aura lieu le 9 février sur le désormais célèbre mont de protestation : Alebban. Il raconte l’histoire de plus de sept ans et demi de sit-in … la résistance d’un petit village situé dans le sud-est du Maroc, «devant l’exploitation abusive de la plus grande mine d’argent en Afrique du Nord, la société métallurgique d’Imider, filière du groupe Managem, pour revendiquer notre droit à l'eau, à la terre et à une vie décente».
Produit par la communauté d’Imider, «Amussu» qui est tourné en langue amazighe mais disponible également dans d’autres langues, plonge le public dans un monde méconnu même par de nombreux militants de la cause d’Imider, celui de la vie quotidienne des manifestants, des sit-in organisés, des souffrances et sacrifices de ces protestataires, puisqu’il relate des histoires en combinant deux supports, à savoir la poésie et l’image.
Il sera ainsi question dans ce documentaire d’histoires humaines auxquelles peu de gens ont été exposés, pour lever le voile sur les différents types de comportements régissant les relations entre les habitants et leurs terres, fondées sur l’héritage du savoir ancestral, les connaissances locales et les lois coutumières, qui témoignent de modèles de solidarité en vigueur dans les tribus amazighes d’antan.
«Après cinq ans de sit-in sans arrêt, nous nous sommes lancés dans la réalisation de ce long métrage avec la contribution d’un militant de notre cause. Il s’agit de Nadir Bouhmouch, jeune réalisateur marocain avec lequel nous avions précédemment collaboré pour la réalisation de deux courts métrages et grâce à qui nous avons pu donner sa juste valeur à ce travail artistique», confie Moha, l’un des activistes du mouvement «Sur la voie de 96», lequel mouvement rassemble les membres de la tribu Imider, hommes et femmes, enfants et adultes, étudiants et agriculteurs.
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