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Si la région de Oued Eddahab compte essentiellement sur ses atouts et richesses naturelles pour réussir un décollage et un développement économique, il n'en demeure pas moins que d'autres volets accompagnant les démarches de mise en valeur des potentialités naturelles sont mis en place. Il est vrai que sur le plan urbanistique au niveau de la ville de Dakhla en particulier et la région en général, beaucoup d'initiatives restent à prendre pour mieux repenser l'espace urbain tout en préservant l'authenticité et les particularités locales.
L'engouement pour la ville à plus d'un titre et la forte croissance migratoire vers la ville n'ont pas été suivis par un essor urbanistique et architectural adéquat à même d'éviter un certain déficit urbanistique. Et l'économique l'a emporté sur un urbanisme d'intégration que l'on tente d'installer à travers un plan de mise à niveau urbain axé sur une nouvelle vision qui prend en considération les nouvelles donnes. Une réorganisation structurelle qui a été entamée dernièrement et soutenue et gérée en partenariat entre plusieurs départements.
Pour ce faire, un schéma global d'aménagement du territoire de toute la région a été réalisé, mais en parallèle un plan spécifique à la ville de Dakhla et surtout à sa belle baie a été également élaboré. Les études nécessaires à la mise en application du plan de développement urbain de la région et de la ville sont nombreuses et permettront une réorganisation structurelle de toute la cité de Dakhla.
On citera, entre autres, dans ce sens la Charte architecturale, urbanistique et paysagère, le projet urbain d'aménagement de la corniche, le plan vert et l'étude de la restructuration des quartiers sous-équipés ou anarchiquement construits. Résultat des efforts consentis à ce niveau par les autorités locales et les départements concernés, c'est que la ville de Dakhla a été déclarée le 27 janvier de l'année en cours ville sans bidonvilles. Ce qui a permis le recasement de 2016 ménages issus de quelques campements pour garantir un habitat salubre et une dignité aux citoyens. Ainsi des lots allant de 73 à 100 m2 en R+2 dotés de tous les services et équipements de proximité ont été distribués. Le plan de développement urbain dont le budget avoisine les 300 millions de DH s'étale sur la période 2009/2012. Il prévoit, entre autres, l'aménagement de la corniche, la rénovation et le réaménagement des places et espaces verts, la viabilisation de la zone industrielle de Hay Essalam ainsi que la création d'une station d'épuration et la réalisation d'une école de sports nautiques.
A terme, Dakhla, chef-lieu de la région de Oued Eddahab, devrait changer de visage urbanistique et devenir l'une des métropoles les plus évoluées en matière d'urbanisme et un modèle pour toutes les villes des provinces du Sud. Un défi entamé avec sérieux et par les pouvoirs publics et par les conseils des élus pour faire de Dakhla un passage agréable et attractif vers l'Afrique subsaharienne.
L'engouement pour la ville à plus d'un titre et la forte croissance migratoire vers la ville n'ont pas été suivis par un essor urbanistique et architectural adéquat à même d'éviter un certain déficit urbanistique. Et l'économique l'a emporté sur un urbanisme d'intégration que l'on tente d'installer à travers un plan de mise à niveau urbain axé sur une nouvelle vision qui prend en considération les nouvelles donnes. Une réorganisation structurelle qui a été entamée dernièrement et soutenue et gérée en partenariat entre plusieurs départements.
Pour ce faire, un schéma global d'aménagement du territoire de toute la région a été réalisé, mais en parallèle un plan spécifique à la ville de Dakhla et surtout à sa belle baie a été également élaboré. Les études nécessaires à la mise en application du plan de développement urbain de la région et de la ville sont nombreuses et permettront une réorganisation structurelle de toute la cité de Dakhla.
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