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Dans son verdict, le tribunal, qui avait admis l’existence d’une relation directe entre la démission de M. Dekkar et la mutation de son épouse aux archives de la MAP, avait également ordonné la réparation du préjudice qui en avait découlé.
Il avait considéré que les circonstances dans lesquelles cette mesure a été prise ne visaient pas l’intérêt général, ce qui constitue une dérive dans l’utilisation du pouvoir, accusant par ailleurs l’administration de la MAP d’avoir déformé le sens d’une lettre au DG de la journaliste qui, dessaisie arbitrairement de ses codes d’accès aux différents services d’information de l’agence, tout en étant chef du service, avait dégagé sa responsabilité dans toute éventuelle erreur ou faute. La journaliste était défendue par maître Mohamed Essebbar. Ali Bouzerda, défendu par maître Abdellatif Wahbi, avocat officiel de l’agence, interpréta cette lettre comme une demande de mutation à un autre service. «La décision de la MAP fut donc fondée sur un argument fallacieux», avait ajouté la juridiction. La décision de la MAP, au vu de cette interprétation, reste donc sans fondement juridique ou réel», a souligné la Cour d’appel, récusant la thèse de l’intérêt général pour justifier cette mesure qui est, en conséquence, caractérisée d’abus de pouvoir, recommandant son annulation, ajoute la Cour d’appel.
C’est la première fois que Bouzerda, qui n’aurait plus remis les pieds à la MAP depuis le 25 septembre 2010, est condamné pour abus de pouvoir. Bien qu’il soit en disgrâce, il continue à être décrié par les journalistes qui, dans un récent sit-in devant le siège de l’agence, ont réclamé son départ, lançant des slogans à la mode du genre « Bouzerda dégage ».