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Ce scénario est soutenu par deux principaux constats, à savoir une inflation moyenne en 2024 en dessous des 2% et la poursuite de l’assouplissement monétaire à l’international, explique AGR dans ce rapport intitulé "Vers un maintien de la politique monétaire accommodante engagée en 2024".
Ainsi, en dépit d’un léger sursaut de l’inflation en août 2024 à 1,7% en glissement annuel contre 1,3% en juillet, celle-ci reste à des niveaux modérés, soit moins de 2% depuis février 2024, précise la même source, notant que l’inflation moyenne durant ces 8 premiers mois de l’année ressort à seulement 1,1%, un niveau largement inférieur à l’objectif de stabilité des prix de BAM.
Par ailleurs, la Réserve fédérale (Fed) vient d’acter sa première baisse de taux directeur post-Covid de 50 points de base (pbs) en septembre 2024, s’alignant ainsi sur les baisses de taux directeur de la Banque centrale européenne (BCE) à hauteur de 25 pbs respectivement en juin et septembre 2024.
A cet égard, les analystes estiment que BAM pourrait suivre une trajectoire accommodante similaire, assurant la gestion optimale de l’ancrage du panier devise de référence du dirham (60% Euro ; 40% dollar américain).
En outre, la tendance baissière des taux contribuerait à réduire le coût de la dette de l’État et à favoriser une meilleure maîtrise de ses ratios budgétaires à l’avenir, estime AGR, précisant que chaque baisse supplémentaire de taux directeur de 25 pbs permettrait au Trésor d’économiser une charge d’intérêt annuelle avoisinant les 300 millions de dirhams (MDH).