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A Cannes, le marché du film compte faire mieux qu’en 2009


Reuters
Vendredi 14 Mai 2010

Le marché du film du Festival de Cannes a bon espoir de dépasser le chiffre de fréquentation de 2009, année où la crise a été ressentie avec le plus d'acuité, estime son directeur Jérôme Paillard.
Créé en 1959, le marché du film réunit des professionnels (producteurs, distributeurs, etc.) qui viennent voir ou présenter des oeuvres au travers de projections journalières.
"L'an passé, on ne savait absolument pas où l'on allait. Aujourd'hui, tout ne va pas bien mais (les participants) au moins peuvent se projeter sur l'avenir"", a déclaré Jérôme Paillard à Reuters mardi, veille de l'ouverture du 63e Festival de Cannes.
Le marché du film 2010 devrait selon lui accueillir, comme l'an dernier, au moins 10.000 participants pour un nombre de films légèrement supérieur: 2.300 films terminés et 1.800 projets "avec des origines géographiques très stables".
Dans le cinéma comme ailleurs, la crise mondiale a fait des ravages, grevant notamment les "financements-relais" d'un "secteur bancaire atteint d'une énorme frilosité".
Cet élément a été moins marquant en Europe, notamment en France où existent des mécanismes publics de soutien au cinéma.
Mais aux Etats-Unis, "c'est ce qui a créé du retard sur la production des films, notamment de films pas assez petits pour être autofinancés ou, à l'autre bout, de très gros films", explique Jérôme Paillard.
"Je ne peux sûrement pas prétendre que (la crise) n'a aucun impact sur le niveau de vie des gens dans le monde et sur la capacité des chaînes de télévision d'avoir des recettes publicitaires leur permettant d'acheter des films", ajoute le directeur du marché du film.
Le secteur cinématographique subit en outre "une mutation assez profonde liée aux changements des modes de diffusion et de production".
"Internet est en train de prendre une part très importante de la vidéo sur des modèles de recette et de participation au financement des films qui ne sont pas les mêmes" que les systèmes classiques, explique Jérôme Paillard.


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