“31 février”, premier roman du jeune réalisateur Abou Lahyan

Une comédie 50% française, 50% berbère et 100% délirante


Mustapha Elouizi
Jeudi 26 Juin 2014

“31 février”, premier roman du jeune réalisateur  Abou Lahyan
On s’attendait à un nouveau film, Abou Lahyan nous a sorti un livre : « 31 février », un titre original pour une première œuvre. Quand on a une histoire, il faut la raconter, semble dire Hafid Abou Lahyan «alias Good». Récemment paru en France aux éditions Plon, ce livre ne se veut pas un roman classique, mais d’un genre particulier que l’écrivain appelle roman-comédie. Abou Lahyan célèbre l’hybridité des genres: “50% française, 50 % berbère, 100 % délirante”, écrit Hafid Good sur la couverture, une franche annonce de la couleur. 
 Né à Orsay en 1978, Abou Lahyan est resté attaché à  son pays natal et à ses racines marocaines. Une manière de marier ses deux amours en un seul «produit». Le grand voyage des personnages  du roman commence depuis une ville du Nord de la France, où trois trentenaires mal engagés dans la vie rêvent d’un nouveau départ. 
De parents marocains, Sami, le plus actif, est parvenu à dérober le fichier client de l’agence immobilière qui vient de le licencier. Décidé à revendre des villas au Maroc, il entraîne avec lui ses deux amis, Souleymane, un jeune d’origine sénégalaise qui cherche à rencontrer l’amour, et Fabrice, un dépressif imprévisible.
A Agadir, Sami et sa bande pensent avoir flairé la bonne affaire : faire l’intermédiaire entre Omar, un commerçant local, et Blanche, l’envoyée d’une agence française. C’est une arnaque ! Blanche, ruinée, se retourne contre le trio. Sami, tombé sous le charme de Blanche, lui promet de récupérer sa mise et même davantage…
Parvenant à escroquer Omar à son tour, Sami met le doigt dans un dangereux engrenage. Avec son complice le Légionnaire, Omar veut se venger du trio. Embarqués dans une course-poursuite à travers le Maroc, Sami, Blanche et ses amis vont devoir se cacher un moment pour sauver leur peau. Mais le goût des affaires plus ou moins véreuses va vite reprendre le dessus…
Hafid Abou Lahyan a suivi des cours d’art dramatique avant de devenir acteur pour le théâtre, le cinéma et la télévision. Parallèlement, il s’initie à l’écriture de scénarios et à la réalisation. En 2005, il crée sa société et produit des courts métrages et des documentaires de jeunes talents issus de la banlieue. Il a déjà tourné trois films : “La chemise bleue” (2007), “Le forum” (2007) et “La marche des crabes” (2009). 


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