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Le 30 novembre dernier, l'Agence européenne des produits chimiques (ECHA) a achevé l'enregistrement de 3.400 substances considérées comme dangereuses pour la santé humaine comme pour l'environnement. Un recensement réalisé dans le cadre de la réglementation européenne REACH (Registration, evaluation and authorisation of chemicals).
Entré en vigueur en juin 2007, le règlement impose aux industriels d'enregistrer toutes les substances produites ou importées dans l'Union européenne en quantité supérieure à 1.000 tonnes. Le 30 novembre, ce sont ainsi quelque 3.400 substances chimiques qui ont été classées comme dangereuses. L'Agence européenne "a reçu au total 24.675 dossiers, dont 9 % a été déposé par des entreprises françaises", a précisé le ministère de l'Ecologie français.
"Ce recensement des substances, notamment classées cancérigènes, mutagènes, ou toxiques pour la reproduction ouvre aujourd'hui la voie à une gestion et une utilisation plus sûre et plus encadrée de ces produits", affirme le ministère qui rappelle que les entreprises devaient également déclarer les substances "très toxiques pour les organismes aquatiques et pouvant entraîner des effets néfastes à long terme pour l'environnement aquatique si elles sont produites ou importées à plus de 100 tonnes par an".
La ministre de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet a profité de cette annonce pour évoquer deux nouvelles études qui seront lancées en 2011. La première suivra 20.000 enfants, l'autre surveillera 8.000 adultes, afin d'évaluer le niveau d'imprégnation des substances chimiques sur les usagers.
La prochaine étape du programme REACH concernera les substances produites en quantité comprise entre 100 et 1.000 tonnes. Elles devront être déclarées d'ici au 31 mai 2013.
Entré en vigueur en juin 2007, le règlement impose aux industriels d'enregistrer toutes les substances produites ou importées dans l'Union européenne en quantité supérieure à 1.000 tonnes. Le 30 novembre, ce sont ainsi quelque 3.400 substances chimiques qui ont été classées comme dangereuses. L'Agence européenne "a reçu au total 24.675 dossiers, dont 9 % a été déposé par des entreprises françaises", a précisé le ministère de l'Ecologie français.
"Ce recensement des substances, notamment classées cancérigènes, mutagènes, ou toxiques pour la reproduction ouvre aujourd'hui la voie à une gestion et une utilisation plus sûre et plus encadrée de ces produits", affirme le ministère qui rappelle que les entreprises devaient également déclarer les substances "très toxiques pour les organismes aquatiques et pouvant entraîner des effets néfastes à long terme pour l'environnement aquatique si elles sont produites ou importées à plus de 100 tonnes par an".
La ministre de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet a profité de cette annonce pour évoquer deux nouvelles études qui seront lancées en 2011. La première suivra 20.000 enfants, l'autre surveillera 8.000 adultes, afin d'évaluer le niveau d'imprégnation des substances chimiques sur les usagers.
La prochaine étape du programme REACH concernera les substances produites en quantité comprise entre 100 et 1.000 tonnes. Elles devront être déclarées d'ici au 31 mai 2013.