

-
Célébration d’une décennie de coopération maroco-italienne pour la préservation du patrimoine archéologique au Royaume
-
Les Journées du patrimoine de Marrakech
-
Appel de Laâyoune-Sakia El Hamra : Vers une renaissance intellectuelle et de développement en Afrique
-
La ville de Tarragone célèbre le Maroc et sa richesse culturelle
Son combat contre le terrorisme islamiste dérangeait déjà les émirs de sang. D’ailleurs le 25 septembre 1994, Matoub Lounès fut enlevé par un groupe armé, puis libéré au terme d’une forte mobilisation de l’opinion kabyle. Mais il fut aussi grièvement blessé en octobre 1988 par un gendarme. Ironie du sort, il fut la cible aussi bien des terroristes que des éradicateurs.
Beaucoup disent aujourd’hui que Matoub Lounès n’est pas mort. Et pour cause, un album posthume a vu le jour quelques semaines après son décès, sous le nom « Lettre ouverte aux... ». Une véritable dénonciation d’Al Mouradia et du système des généraux Matoub ne mâchait pas ses mots, tellement son verbe engagé raillait une situation de dictature. D’ailleurs, depuis la sortie de son premier album « A Yizem anda tellid ? » (Ô lion où es-tu ?), Matoub Lounès ne cessa de défendre les martyrs et les combattants, les vrais, et de condamner les dirigeants de l’Algérie, lesquels, selon lui, ont « usurpé le pouvoir et bridé la liberté d’expression ».
Prix et distinctions
- 1994 : Prix de la mémoire pour son livre « Le Rebelle »
- 1995 : Prix de la liberté d’expression du S.C.I.J.(Canada)
Une fondation porte son nom
- Deux rues baptisées en son nom à Grenoble et Lyon