Autres articles
-
Un teckel retrouvé après une fugue de 529 jours en Australie
-
Des pistes intéressantes contre la résistance aux antibiotiques
-
Plus de deux milliards de personnes risquent de basculer dans la pauvreté
-
La Chine annonce que sa capacité en énergie éolienne et solaire dépasse pour la première fois le thermique
-
Aux Pays-Bas, l'épineux problème des pesticides sur les fleurs
Selon une nouvelle étude des chercheurs de l'Université de médecine de Guangzhou, en Chine, une longue sieste quotidienne pourrait augmenter le risque de décès de 30%. Ils ont mis en garde contre le fait de faire régulièrement une sieste, car cela pourrait avoir des conséquences sanitaires considérables.
L'équipe de scientifiques a évalué la relation entre les siestes et les risques de décès toute cause confondue et de maladies cardiovasculaires, et a découvert que les siestes de plus de 60 minutes pouvaient s'avérer potentiellement fatales. «Une opinion répandue est que les siestes améliorent les performances et contrecarrent les conséquences négatives du "manque de sommeil". Notre étude remet en question ces opinions largement répandues», a expliqué l'auteur en chef de l'étude, le Dr Zhe Pan.
Les chercheurs ont analysé plus de 313.000 dossiers de participants issus de plus de 20 études et ont découvert que les siestes de plus d'une heure étaient associées à un risque accru de 30% de décès toute cause confondue et à une augmentation de 34% de la probabilité de développer des maladies cardiovasculaires, par rapport à l'absence de siestes.
Cependant, les longues siestes n'ont été associées à un risque de décès élevé que chez les personnes qui dormaient plus de six heures par nuit. Les siestes, quelle que soit leur durée, ont été associées à une augmentation de 19% des décès toute cause confondue, les femmes étant plus à risque que les hommes.
Des siestes régulières, de moins de 60 minutes, n'ont pas été considérées comme étant liées au développement de maladies cardiovasculaires, et les chercheurs ont suggéré que des siestes d'environ 30 à 45 minutes pourraient améliorer la santé cardiaque chez ceux qui ne dorment pas bien la nuit. «Si vous voulez faire une sieste, notre étude indique qu'il est plus sûr qu’elle dure moins d'une heure. Pour ceux d'entre nous qui n'ont pas l'habitude de dormir le jour, il n'y a pas de preuve convaincante pour commencer», a conclu le Dr Pan.
L'équipe de scientifiques a évalué la relation entre les siestes et les risques de décès toute cause confondue et de maladies cardiovasculaires, et a découvert que les siestes de plus de 60 minutes pouvaient s'avérer potentiellement fatales. «Une opinion répandue est que les siestes améliorent les performances et contrecarrent les conséquences négatives du "manque de sommeil". Notre étude remet en question ces opinions largement répandues», a expliqué l'auteur en chef de l'étude, le Dr Zhe Pan.
Les chercheurs ont analysé plus de 313.000 dossiers de participants issus de plus de 20 études et ont découvert que les siestes de plus d'une heure étaient associées à un risque accru de 30% de décès toute cause confondue et à une augmentation de 34% de la probabilité de développer des maladies cardiovasculaires, par rapport à l'absence de siestes.
Cependant, les longues siestes n'ont été associées à un risque de décès élevé que chez les personnes qui dormaient plus de six heures par nuit. Les siestes, quelle que soit leur durée, ont été associées à une augmentation de 19% des décès toute cause confondue, les femmes étant plus à risque que les hommes.
Des siestes régulières, de moins de 60 minutes, n'ont pas été considérées comme étant liées au développement de maladies cardiovasculaires, et les chercheurs ont suggéré que des siestes d'environ 30 à 45 minutes pourraient améliorer la santé cardiaque chez ceux qui ne dorment pas bien la nuit. «Si vous voulez faire une sieste, notre étude indique qu'il est plus sûr qu’elle dure moins d'une heure. Pour ceux d'entre nous qui n'ont pas l'habitude de dormir le jour, il n'y a pas de preuve convaincante pour commencer», a conclu le Dr Pan.