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Chômage, mépris et exil
Leur mouvement a commencé, il y a un peu plus de trois mois sous l’égide de la Coordination des propriétaires de barques vivrières qui s’inspire du modus operandi de son tristement célèbre alter ego de G’dim Izik. Il a, comme celui-ci, débuté avec une tente dressée en plein désert pour échapper à toute intervention, qu’elle provienne des autorités marocaines, mauritaniennes ou du Polisario. Les organisateurs ont ainsi choisi d’initier leur mouvement dans le no man’s land qui sépare les frontières marocaines et mauritaniennes et qui est sous l’autorité exclusive de l’ONU à travers la MINURSO dont des membres ont pris langue avec des représentants dudit mouvement et enregistré leurs doléances en leur promettant de les transmettre à qui de droit.
En octobre dernier, ces jeunes hommes qui savent que leur problème ne peut être traité qu’à travers le dialogue, avaient manifesté leur colère et dénoncé l’incompétence et la passivité des élus et des autorités locales qui n’ont rien entrepris pour étudier leur cahier revendicatif. Le président de la commune territoriale de Bir Guendouz, Hormatollah Dahi, qui est le point le plus proche de cette zone les a rencontrés et convaincus d’ouvrir le passage en attendant qu’une solution soit trouvée à leur problème.
Les initiateurs de ce mouvement ont cédé à sa demande, convaincus qu’ils sont que les autorités ne permettront pas la répétition du cas Gdim Izik dans cette zone déjà sujette à de fortes perturbations. Mais ils restent résolus à poursuivre leur mouvement jusqu’à la satisfaction de leurs revendications.