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Colorier des mandalas, des chats ou des forêts enchantées, c'est le nouveau hobby bien-être. L'alternative aux écrans, devant lesquels on passe déjà trop de temps. Aujourd'hui, le coloriage prend du galon hors des salles de classe et des chambres d'enfants pour séduire les adultes, majoritairement des femmes, en quête de zénitude.
Entre l'ordi au bureau, le smartphone dans les transports et la tablette avant le coucher, la saturation des écrans guette. Et lorsque le stress du quotidien se fait sentir, le coloriage permet de décompresser et de se déconnecter. «C’est un moment d’isolation, un temps pour soi, explique Jean-Pierre Royol, psychologue et président de la Ligue professionnelle d'art-thérapie. Le coloriage répond au besoin de retrouver une dimension humaine de l’esprit, c'est une activité spirituelle».
«L'art a des vertus apaisantes, ce n'est pas nouveau, estime Charlotte Boguet, psychologue à Toulouse. Quand vous regardez un enfant se poser avec un crayon et du papier, on le voit se calmer. Pour un adulte, c'est pareil. Le coloriage canalise l'attention, favorise la concentration et le retour à soi», analyse-t-elle. Un retour à soi riche en couleurs et bon pour le moral. Accessible, le coloriage est addictif et gratifiant, et sur Internet, les colorieuses partagent avec fierté leurs plus belles œuvres.
«J’adore, ça me détend. Je ne pense strictement à rien quand je fais du coloriage», assure Clémentine. Plus fort que les somnifères, le coloriage est aussi un moyen naturel de sombrer dans les bras de Morphée. «Ça me détend, j'adore dessiner le soir avant d'aller me coucher», raconte Vanessa. «Quand on se met sur un coloriage, on s'applique tellement qu'on ne pense plus au reste. J'arrive à lâcher prise et à dormir sans cachets!», confie Nini.
En plus de vider l'esprit, le coloriage a aussi l'avantage d'occuper les mains, ce qui peut s'avérer très pratique pour certaines adeptes. «Beaucoup de mes patientes en sevrage tabagique ou souffrant de troubles alimentaires ont spontanément adopté le coloriage comme stratégie», révèle Charlotte Boguet. «En plus de me détendre et d'éviter le stress, ça m'évite de grignoter», confirme Laëtitia. «Quand je colorie, je ne pense pas à fumer», renchérit Delphine, qui peut passer des heures sur un dessin.
Entre l'ordi au bureau, le smartphone dans les transports et la tablette avant le coucher, la saturation des écrans guette. Et lorsque le stress du quotidien se fait sentir, le coloriage permet de décompresser et de se déconnecter. «C’est un moment d’isolation, un temps pour soi, explique Jean-Pierre Royol, psychologue et président de la Ligue professionnelle d'art-thérapie. Le coloriage répond au besoin de retrouver une dimension humaine de l’esprit, c'est une activité spirituelle».
«L'art a des vertus apaisantes, ce n'est pas nouveau, estime Charlotte Boguet, psychologue à Toulouse. Quand vous regardez un enfant se poser avec un crayon et du papier, on le voit se calmer. Pour un adulte, c'est pareil. Le coloriage canalise l'attention, favorise la concentration et le retour à soi», analyse-t-elle. Un retour à soi riche en couleurs et bon pour le moral. Accessible, le coloriage est addictif et gratifiant, et sur Internet, les colorieuses partagent avec fierté leurs plus belles œuvres.
«J’adore, ça me détend. Je ne pense strictement à rien quand je fais du coloriage», assure Clémentine. Plus fort que les somnifères, le coloriage est aussi un moyen naturel de sombrer dans les bras de Morphée. «Ça me détend, j'adore dessiner le soir avant d'aller me coucher», raconte Vanessa. «Quand on se met sur un coloriage, on s'applique tellement qu'on ne pense plus au reste. J'arrive à lâcher prise et à dormir sans cachets!», confie Nini.
En plus de vider l'esprit, le coloriage a aussi l'avantage d'occuper les mains, ce qui peut s'avérer très pratique pour certaines adeptes. «Beaucoup de mes patientes en sevrage tabagique ou souffrant de troubles alimentaires ont spontanément adopté le coloriage comme stratégie», révèle Charlotte Boguet. «En plus de me détendre et d'éviter le stress, ça m'évite de grignoter», confirme Laëtitia. «Quand je colorie, je ne pense pas à fumer», renchérit Delphine, qui peut passer des heures sur un dessin.