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L'auteur de l'étude, Xiang Qian Lao, professeur associé à l'école de santé publique et de soins primaires du Jockey Club de l'université chinoise de Hong Kong à Shatin, Hong Kong, a déclaré :
« L'activité extérieure prolongée dans les zones urbaines augmente l'absorption de polluants atmosphériques, ce qui peut aggraver les effets nocifs de la pollution atmosphérique sur la santé. Bien que nous ayons constaté qu'une activité physique élevée combinée à une exposition plus faible à la pollution de l'air était liée à un risque plus faible d'hypertension, l'activité physique continuait d'avoir un effet protecteur même lorsque les personnes étaient exposées à des niveaux de pollution élevés. Le message est que l'activité physique, même dans un air pollué, est une stratégie importante de prévention de l'hypertension».
Pour leurs résultats, les chercheurs ont suivi un groupe de plus de 140 000 adultes non hypertendus à Taïwan pendant cinq ans. Ils ont constaté que les personnes très actives et exposées à de faibles niveaux de pollution couraient moins de risques de développer une hypertension artérielle. De même, les participants qui étaient inactifs et exposés à de l'air très pollué avaient un risque plus élevé d'hypertension artérielle. Cependant, même un exercice modéré a eu un impact positif sur le risque d'hypertension artérielle.
«Nos conclusions indiquent que l'activité physique régulière est une approche sûre pour les personnes vivant dans des régions relativement polluées pour prévenir l'hypertension. L'exercice physique devrait être encouragé même dans les régions polluées», a déclaré le professeur Xiang Qian Lao.
L'étude a été publiée dans la revue phare de l'American Heart Association, Circulation, et est saluée comme un important travail de recherche, car plus de 91% de la population mondiale vit dans des zones où la qualité de l'air ne répond pas aux directives de l'OMS.