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Un chat le cou brisé, un serpent à la gueule ouverte et un oiseau de proie: l’imagerie 3D a révélé quelques morceaux de vie de trois animaux devenus momies dans l’Egypte ancienne, selon une étude publiée jeudi dans Scientific Reports.
Les anciens Egyptiens croyaient à la résurrection et à la vie éternelle. Pour y accéder, les corps devaient être momifiés, avant d’être placés dans des tombeaux avec tout ce dont ils auraient besoin par la suite : objets familiers, animaux...
Animal chéri ou offrande faite à un dieu, presque tous les animaux vivant en Egypte à l’époque ont pu être momifiés, du chat au faucon en passant par le crocodile.
De nombreux spécimens sont aujourd’hui conservés dans les musées du monde entier, mais il a longtemps été impossible de savoir ce qui se cachait sous les bandelettes sans endommager les momies.
En utilisant l’imagerie radiographique en 3D, une équipe de scientifiques basés en Grande-Bretagne a pu éplucher trois momies animales du Centre d’Egypte de l’Université de Swansea (Pays de Galle).
Selon l’étude, la morphologie du premier des animaux “suggère que les restes appartiennent probablement à un chat domestique égyptien”. Agé de moins de 5 mois, le félin a eu intentionnellement les vertèbres brisées au moment de son décès ou de sa momification, pour que sa tête reste droite pour l’éternité.
La deuxième momie s’est avérée “ressembler fortement” à un faucon crécerelle, la dernière, aux allures d’oeuf, renfermait en réalité un jeune cobra enroulé “qui a peut-être été tué par une fracture de la colonne vertébrale”.
Plus surprenant, de la résine a été utilisé pour maintenir la bouche du serpent ouverte, laissant supposer que le rituel de l’ouverture de la bouche a été pratiqué sur l’animal pour le préparer à la vie après la mort.
“L’ouverture de la bouche permettaient aux statuettes de divinités et aux défunts de retrouver leurs sens”, explique à l’AFP Carolyn Graves-Brown du Centre d’Egypte, co-auteur de l’étude.
Les anciens Egyptiens croyaient à la résurrection et à la vie éternelle. Pour y accéder, les corps devaient être momifiés, avant d’être placés dans des tombeaux avec tout ce dont ils auraient besoin par la suite : objets familiers, animaux...
Animal chéri ou offrande faite à un dieu, presque tous les animaux vivant en Egypte à l’époque ont pu être momifiés, du chat au faucon en passant par le crocodile.
De nombreux spécimens sont aujourd’hui conservés dans les musées du monde entier, mais il a longtemps été impossible de savoir ce qui se cachait sous les bandelettes sans endommager les momies.
En utilisant l’imagerie radiographique en 3D, une équipe de scientifiques basés en Grande-Bretagne a pu éplucher trois momies animales du Centre d’Egypte de l’Université de Swansea (Pays de Galle).
Selon l’étude, la morphologie du premier des animaux “suggère que les restes appartiennent probablement à un chat domestique égyptien”. Agé de moins de 5 mois, le félin a eu intentionnellement les vertèbres brisées au moment de son décès ou de sa momification, pour que sa tête reste droite pour l’éternité.
La deuxième momie s’est avérée “ressembler fortement” à un faucon crécerelle, la dernière, aux allures d’oeuf, renfermait en réalité un jeune cobra enroulé “qui a peut-être été tué par une fracture de la colonne vertébrale”.
Plus surprenant, de la résine a été utilisé pour maintenir la bouche du serpent ouverte, laissant supposer que le rituel de l’ouverture de la bouche a été pratiqué sur l’animal pour le préparer à la vie après la mort.
“L’ouverture de la bouche permettaient aux statuettes de divinités et aux défunts de retrouver leurs sens”, explique à l’AFP Carolyn Graves-Brown du Centre d’Egypte, co-auteur de l’étude.