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La CGEM a été représentée à cette réunion de haut niveau initiée par la Commission économique pour l’Afrique (CEA-ONU), par Nabila Freidji, vice-présidente en charge de CGEM international et des relations institutionnelles et El Aid Mahsoussi, président de la Commission commerce extérieur et accords commerciaux.
Cette réunion qui a rassemblé notamment des experts du secteur privé, des universitaires et des représentants des institutions de développement s'intéressant aux questions d'intégration régionale et en particulier la ZLECAF, a examiné la méthodologie pour la production de l’Indice en vue de proposer des pistes d’amélioration, rapporte la MAP.
L’objectif principal, selon la CEA-ONU, est d’«examiner de manière critique les dimensions et les indicateurs proposés pour l’indice et proposer des pistes d’amélioration et veiller à ce que les instruments proposés pour la collecte de données par le biais d'enquêtes auprès des entreprises de production ou de commerce intra-africain soient adéquats et répondent à l'objectif visé par l'Indice».
La délégation de la CGEM a notamment mis en exergue, lors de cette réunion, l’expérience cumulée par le Maroc en matière de libre-échange, en rappelant dans ce sens le nombre important d’accords de libre-échange conclus par le Royaume.
Une expérience et expertise que le Maroc souhaite partager avec les pays africains, a relevé la délégation de la CGEM, relevant l’importance de faire de la Zone de libre-échange continentale africaine, un moyen d’intégration régionale.
L’accent a été également mis sur la nécessité de l’accompagnement des entreprises nationales notamment les PME pour qu’elles soient compétitives et partant jouer leurs rôles dans la Zone de libre-échange continentale.
La réunion a été aussi l’occasion pour la CGEM de mettre en avant l’importance de la présence du secteur privé marocain en Afrique.
En plaçant le secteur privé au coeur du suivi de l'efficacité de la mise en oeuvre de la ZLECAf, «l’Indice-Pays des affaires permettra aux pays de mettre en oeuvre efficacement l’accord en tenant compte de l'intérêt des acteurs pour qui il est conçu. Avoir un tel indice qui permet d’évaluer l’incidence des facteurs affectant le commerce (y compris les mesures tarifaires et non tarifaires) et les coûts induits auxquels sont confrontés les opérateurs du secteur privé contribuera à la mise en oeuvre de la ZLECAF», souligne notamment la CEA.
«L’Indice proposé se veut un outil solide et unique pour mesurer et suivre l’expérience des entreprises en matière de mise en oeuvre de la ZLECAF au niveau des pays, dans le but d’identifier les difficultés et de proposer des mesures correctives. L’indice permettra des comparaisons entre pays pour rétribuer les pays qui réussissent bien à mettre en oeuvre efficacement l’accord et, ce faisant, encourager les pays à créer un environnement commercial plus favorable sur tout le continent. Il s'agira en définitive d'un outil facilitant la prise de décision, qui soutiendra les entreprises et le commerce intra et extra-africain», ajoute la CEA.