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"Je ne suis pas énervé mais étonné. Je suis le seul à être désigné ainsi. Pour Sami Khedira on ne dit pas le germano-tunisien, on ne dit pas non plus germano-polonais pour Lukas Podolski et Miroslav Klose", souligne Özil, rappelant qu'il est "né à Gelsenkirchen et a grandi en Allemagne".
Le fils d'immigrés turcs se dit toutefois "fier d'avoir bénéficié des deux cultures", et qu'en tant que footballeur il en a "tiré profit" pour allier "discipline et tactique allemande avec la technique turque".
Quant au fait qu'il ne chante pas l'hymne national avant les rencontres, le joueur d'Arsenal insiste qu'il ne souhaite "blesser personne" mais que durant l'hymne, il est "concentré sur le match et prie pour la chance et la santé".
Le manager de l'équipe nationale Oliver Bierhoff a récemment qualifié de "parfaits exemples d'intégration" Özil, tout comme Sami Khedira, Ilkay Gündogan et Shkodran Mustafi, ses coéquipiers d'origines étrangères.
Le meneur de jeu aux 62 sélections estime aussi que l'équipe nationale actuelle "est meilleure que celle du Mondial au Brésil" en dépit des ratés en début de qualification pour l'Euro-2016 l'an dernier.
"On est champion du monde et on veut conquérir le titre européen", assure Özil qui, parmi ses objectifs personnels, souhaite "brandir une fois le Ballon d'Or".