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Dans un communiqué rendu public, les parents des étudiants grévistes ont considéré que la direction de l’Université s’est contentée jusqu’à maintenant de «tenir des réunions marathon avec les représentants des étudiants pour débattre des points moins importants qui ne répondent pas aux vraies revendications concernant le parcours scolaire de nos enfants», soulignant que le but de ces réunions «était de gagner du temps et de briser la grève».
«En tant que parents, nous ne pouvons que regretter le fait que cette situation de crise ne serve les intérêts d'aucune partie : Université, étudiants ou parents», ont-ils souligné. Et d’ajouter : «Nous nous considérons comme de véritables partenaires et non pas comme des «tuteurs financiers», comme nous avait décrits la direction de l’Université. Nous considérons que le succès de cette Université sur le plan national et international est celui de chacun d'entre nous».
Des réunions ont été également tenues avec le secrétaire d’Etat chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique le 22 mars dernier au siège du ministère et deux autres avec le secrétaire général en présence de quelques cadres du ministère les 1er et 4 du mois courant. Mais ces réunions n’ont abouti à aucun résultat.
Quelles sont les raisons du ras-le-bol des étudiants et de leurs parents ? Ils reprochent notamment à la direction de l’Université de «ne pas respecter le cahier des normes pédagogiques nationales (publié au Bulletin officiel n°6757 le 4 mars 2019) et ne pas procéder à harmoniser le règlement intérieur avec ce cahier. Cela constitue la raison principale du conflit», a précisé les parents dans leur communiqué.
En plus, les étudiants n’ont pas été informés des modifications du règlement intérieur de l’Université et notamment celui de la Faculté de médecine dentaire, et ce dans le but de l’approuver. Ils réclament une plus grande «transparence dans le système de délibération».
Par ailleurs, les parents des étudiants critiquent le fait qu’à ce jour le doyen de la Faculté de médecine dentaire n’a pas encore été nommé, ce qui a créé un vide dans la gestion de la Faculté et a permis «aux cadres administratifs d’exercer une autorité absolue au sein de l'institution». Ils ont, par ailleurs, critiqué le fait qu’une clinique dentaire dépendant de l’Université n’ait été encore mise en place. Cette clinique «est une exigence essentielle et l'université n'a pas rempli ses engagements à cet égard», a conclu le communiqué.