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En effet, de par son ampleur scandaleuse, elle risque de l'ébranler bien plus que les Findus, Carrefour, Auchan et autres grandes enseignes du commerce alimentaire de France et d’Europe.
Et même si Bruxelles a essayé d’en minimiser la portée en concluant à une erreur d’étiquetage et l’a considérée tel un vulgaire non événement, le branle-bas de combat à l’encontre des plats surgelés incriminés est bel et bien consommé et l’affaire qui ne cesse de faire des remous n’en est qu’à son début.
C’est que cette spécialité bouchère marginale, n’est pas une indigestion en soi.
Depuis quelque trois décennies déjà, même si elle a vu sa consommation en France diminuer de façon considérable et passer d’un peu plus du quart au tout simple, elle en est restée, au-delà de son peu de succès tout à fait comestible. D’aucuns lui vouent même quelques vertus et propriétés. Hélas, elle continue à être de moins en moins prisée par rapport à ses concurrentes.
La viande équine ne représentant désormais, guère plus, que 0,5% dans l’alimentation du Français, loin derrière le porc et le bœuf appréciés dans l’assiette au deux tiers, viennent ensuite la volaille et le mouton. Aussi vous en conviendrez, nous n’en ferons pas un plat !
Non, ce qui a choqué le consommateur, c’est qu’on lui a fait ingurgiter de la viande hachée de cheval dans son hachis Parmentier, ses lasagnes et autres pâtes à la sauce bolognaise à l’insu de son plein gré, comme qui dirait. C’est la tromperie qui a fâché.
Cette fraude n'est que la conséquence logique d’un système ultralibéral jamais à son summum que par ces turbulences de crise. La recherche du profit maximal est le seul mobile de cette escroquerie à grande échelle et dont le consommateur en est la victime principale. Dans cette regrettable affaire, c’est l'immoralité totale qui a primé. Toute une chaîne d’intermédiaires en a profité et s’est engraissée grâce à un système pernicieux enfanté par un ultralibéralisme sans peur et tout de reproches.
Financiers véreux prêts à tout jusqu’à empoisonner plats et vies, «avez-vous donc une âme qui s’attache à notre âme et la force d’aimer?»